Au départ, Jane a été profondément déconcertée par certaines œuvres de Serge, notamment par une chanson inspirée d’une pièce de Chopin. Ayant vécu en Angleterre, elle maîtrisait encore mal le français et ne comprenait pas toutes les nuances des textes. Lorsqu’elle a été invitée à interpréter ces chansons, elle a d’abord été frappée par leur singularité, mais a progressivement reconnu leur pureté et leur beauté mélodique. Cette surprise initiale était amplifiée par sa méconnaissance des répertoires français, mais elle a fini par s’approprier ces œuvres, y voyant une forme d’expression artistique unique. Jane évoque également sa rencontre avec Serge, qui l’a séduite par son humour et sa tendresse, des traits que beaucoup ne percevaient pas à cause de son image publique souvent considérée cynique. Contrairement à cette réputation, Serge était, selon elle, quelqu’un de timide et doux, qui avait une manière unique de montrer son affection. Elle raconte avec légèreté que l’image sombre ou cynique qu’on lui prêtait ne reflétait pas du tout l’homme qu’elle connaissait. Cette perception extérieure permettait à Jane de profiter d’un Serge privé, éloigné des jugements des autres. Enfin, elle établit un parallèle amusant en comparant Serge à un chien fidèle : une créature qui se montre parfois rude envers les autres, mais douce et exclusive avec elle. Cette exclusivité lui plaisait, renforçant son lien spécial avec Serge, et reflétait leur complicité intime. Dans cette description, on retrouve une femme captivée par l’esprit et l’authenticité d’un homme à multiples facettes, souvent incomprises du grand public.