jueves, 14 de noviembre de 2024

L'urbanisme circulaire, une notion philosophique ?



L'urbanisme circulaire est au cœur des réflexions sur l'aménagement urbain durable et répond aux défis modernes de la planification urbaine. L'approche circulaire cherche à intégrer les éléments existants et à transformer les villes de manière à minimiser leur impact environnemental et à maximiser leur adaptabilité. L'objectif est de créer des espaces qui favorisent la durabilité et l'inclusivité, tout en respectant l'environnement et les populations qui y vivent. Il s'agit de sortir de l'approche traditionnelle linéaire où l'on construit, utilise, puis détruit, pour aller vers un modèle de réutilisation et de régénération des ressources urbaines. L'une des premières idées évoquées lors de la discussion est la complexité des systèmes urbains. Les villes doivent être perçues comme des entités holistiques où les aspects économiques, sociaux, environnementaux et culturels sont indissociables. Cette vision s'inspire de la pensée systémique d'Edgar Morin et des approches écosystémiques. Cela implique que l'urbanisme circulaire ne se limite pas à la simple réutilisation des matériaux, mais englobe aussi la gestion des flux d'énergie, la protection de la biodiversité et la régénération des sols. Les villes ne doivent plus être de simples constructions statiques, mais des organismes vivants, capables de s'adapter et de prospérer en respectant leur environnement. L'urbanisme circulaire, pour être efficace, doit également prendre en compte la dimension humaine et sociale. Il ne suffit pas de rendre les villes durables sur le plan environnemental; elles doivent également être "vivables" et équitables. Cela signifie qu'elles doivent offrir des conditions de vie décentes pour toutes les populations, sans distinction de statut économique ou social. L'accent est mis sur la nécessité de créer des espaces inclusifs, où chacun, indépendamment de son origine ou de sa classe sociale, puisse accéder aux ressources et services urbains de manière équitable. La vulnérabilité des villes face aux enjeux climatiques et environnementaux est un autre point central. Il s'agit de reconnaître les limites de nos modèles actuels de développement et d'adopter une approche plus résiliente qui prend en compte l'impact de nos actions sur l'environnement à long terme. Cela rejoint le concept d'Anthropocène, une ère où l'activité humaine a une influence déterminante sur la planète. Cette prise de conscience conduit à revoir la manière dont les projets d'urbanisme sont évalués, notamment en mesurant leur impact sur la qualité de l'air, la gestion des sols, et l'émission de gaz à effet de serre. Cette approche proactive est cruciale pour assurer la viabilité future des espaces urbains. La participation citoyenne est un aspect fondamental de l'urbanisme circulaire. Pour que les projets soient réellement adaptés aux besoins des habitants, il est essentiel d'impliquer toutes les parties prenantes dans le processus de décision. La participation active des citoyens, des associations locales et des acteurs économiques permet de construire un consensus et d'assurer que les solutions adoptées soient à la fois pratiques et socialement acceptables. Cependant, cette participation n'est pas sans défis, car elle demande des méthodes efficaces pour mobiliser et intégrer les opinions divergentes de la population. L'urbanisme circulaire appelle à dépasser l'individualisme souvent prévalent dans les sociétés modernes pour favoriser un engagement collectif et une prise de conscience commune des enjeux. L'idée de l'urbanisme circulaire rejoint également la notion de "faire avec", qui consiste à tirer parti des ressources et des structures existantes plutôt que de toujours créer du neuf. Cela implique de réinventer la façon dont les villes sont construites et transformées, en se basant sur des principes de durabilité et d'économie circulaire. La réhabilitation de bâtiments anciens, la transformation d'espaces inutilisés en lieux de vie communautaire et la mise en place de systèmes de production et de consommation locale illustrent cette approche. L'urbanisme circulaire s'oppose ainsi aux modèles qui favorisent l'expansion non contrôlée des villes et la consommation excessive des ressources. L'échelle du quartier est souvent considérée comme idéale pour appliquer les principes de l'urbanisme circulaire. Les quartiers permettent de repenser la proximité et la marchabilité, favorisant des modes de vie plus sains et des déplacements plus durables. Ils représentent aussi des unités de vie où il est plus facile de mobiliser la participation citoyenne et de mettre en œuvre des projets concrets de régénération urbaine. Cette approche rejoint les concepts de "slow urbanisme", où le temps et la qualité de vie sont privilégiés par rapport à la rapidité et à l'efficacité à court terme. Enfin, la régulation par la puissance publique est indispensable pour cadrer ces pratiques. Les autorités doivent jouer un rôle actif en définissant des normes et des cadres qui permettent aux projets de prospérer tout en garantissant la protection de l'environnement et l'équité sociale. Cela inclut la planification de zones vertes, la préservation de l'espace public et la gestion de la densification urbaine de manière équilibrée. La densification, si elle est mal appliquée, peut devenir un problème, accentuant les disparités sociales et dégradant la qualité de vie. Cependant, lorsqu'elle est bien gérée, elle peut favoriser la mixité sociale et l'efficacité des infrastructures urbaines. En résumé, l'urbanisme circulaire est une réponse aux enjeux modernes de l'urbanisation. Il intègre la durabilité environnementale, la participation citoyenne et la gestion holistique des ressources urbaines pour créer des villes plus résilientes, inclusives et adaptables. C'est une invitation à repenser notre manière de vivre ensemble, en reconnaissant que les villes doivent évoluer vers des modèles plus coopératifs et régénérateurs, où l'humain et l'environnement sont au centre des préoccupations.



MONTAIGNE


Aujourd’hui, nous abordons la philosophie de Montaigne, un penseur fascinant qui, sans établir de système rigide, a influencé des générations par son regard intime et réflexif sur la condition humaine. Contrairement aux philosophes qui tentent de définir des concepts fixes, Montaigne explore plutôt la nature changeante de l’homme et ses contradictions, refusant toute idée d’identité stable ou immuable. À travers Les Essais, Montaigne présente une pensée libre et expérimentale, où chaque chapitre est une tentative de réflexion, une exploration sans certitude. C'est de ce choix même de l'essai que naît une philosophie unique : un "essai" est, avant tout, une tentative, un acte d'exploration sans conclusion définitive. Montaigne invite à expérimenter sans chercher à établir de vérités absolues, illustrant cette méthode par des réflexions sur des sujets aussi variés que la mort, l’éducation, l’amitié ou le plaisir. Il ne suit pas un plan préétabli, permettant ainsi à ses pensées de suivre un chemin libre, de digression en digression. Cette approche rend sa philosophie radicalement différente de celle des philosophes traditionnels, qui organisent leurs idées en systèmes. Montaigne ne cherche pas à s’affirmer comme penseur rigide, mais plutôt comme un observateur de lui-même, un homme qui se découvre en écrivant. Cette liberté de pensée, cette volonté de questionner sans forcément répondre, donne à Les Essais leur force particulière. Montaigne se met en scène en affirmant : « Je suis moi-même la matière de mon livre. » Son texte est donc à la fois autobiographique et philosophique, un miroir où il observe ses propres paradoxes et ceux de l’humanité. Il s’étudie en avouant ses faiblesses, ses doutes, ses désirs contradictoires. Pour Montaigne, l'être humain est multiple et changeant. Nous ne sommes jamais vraiment fixés, car chaque expérience modifie notre perception de nous-mêmes et des autres. Ainsi, Montaigne nous enseigne à ne pas rechercher des certitudes, mais à accepter le caractère instable de nos convictions et de notre identité. Ce qui fait la force de Montaigne, c'est cette capacité à douter, à ne pas se fixer dans une idée précise. Il nous dit : « Nous sommes doubles en nous-mêmes. » Cette "double nature" de l’homme, ses contradictions, ne sont pas un défaut mais une richesse. Dans une société obsédée par les choix binaires et les étiquettes, Montaigne montre que nous pouvons être à la fois idéalistes et matérialistes, stoïciens et épicuriens, sans pour autant nous figer dans une seule philosophie. Ce doute constant, loin d’être un handicap, devient pour lui une méthode pour affronter la vie. La pensée de Montaigne est un équilibre fragile, comme un funambule sur un fil, qui refuse de tomber dans les certitudes. Il s’émerveille de cette diversité intérieure, voyant dans le questionnement une source de plaisir et d’épanouissement. Et si la philosophie n'était pas la recherche de la vérité, mais celle de la liberté de penser ? Pour bien saisir ce concept, Montaigne nous invite à observer l’enfant, qui vit chaque instant avec spontanéité et ouverture, sans se soucier de la conformité avec une image fixe de lui-même. En grandissant, nous nous construisons une identité et finissons par nous interdire certaines expériences sous prétexte qu'elles ne « nous ressemblent pas ». L’enfant, lui, expérimente sans se soucier des conséquences pour son image, et c’est ce que Montaigne propose de retrouver : la liberté de tenter sans crainte de renier qui l’on est. C’est pourquoi il appelle son œuvre Les Essais, car il s’agit d’une série de tentatives, d’expériences de pensée dans lesquelles il explore la vie sans vouloir la capturer dans un cadre rigide. Montaigne critique également l’éducation de son époque, encore influencée par la scolastique médiévale qui prône une organisation rigide et formelle des idées. Au lieu d’inciter les élèves à penser par eux-mêmes, elle les enferme dans des schémas prédéfinis. La dissertation, par exemple, avec son plan en trois parties, s'oppose directement à la liberté de l’essai montaignien. Ce format impose une rigueur qui, bien qu’utile pour structurer les idées, risque de freiner la pensée créative et libre. La philosophie de Montaigne peut aussi être rapprochée du scepticisme, bien qu’il ne s’agisse pas d’un scepticisme absolu. Il doute des capacités de la raison humaine à comprendre pleinement la réalité. Ce n’est pas un rejet de la vérité, mais un appel à reconnaître les limites de notre compréhension. Selon lui, ce qui est le plus vrai n’est pas ce que la raison peut démontrer, mais ce que notre expérience intime nous enseigne. Cette valeur de l'expérience personnelle surpasse les discours savants et théoriques, car elle ancre la vérité dans le vécu de chacun. En conclusion, la philosophie de Montaigne, marquée par le doute, l’expérimentation, et la liberté de pensée, invite chacun à devenir l’essayiste de sa propre vie. Elle n’impose pas de dogme, mais propose un chemin de liberté et de questionnement perpétuel. Montaigne nous rappelle qu’il est possible de vivre sans certitudes absolues, que chaque individu est un être complexe, mobile et inépuisable. Il nous montre que penser, c’est aussi accueillir nos contradictions et nos paradoxes, et que la philosophie n’est pas un système rigide mais une quête infinie de compréhension de soi. À travers Les Essais, Montaigne fait de nous des explorateurs de notre propre humanité, ouvrant une voie vers une pensée personnelle, libre, et incarnée dans le quotidien.

GuyDebord



L’œuvre et la pensée de Guy Debord, incarnées notamment dans son livre La Société du spectacle, apportent une critique radicale de la société contemporaine en révélant comment le capitalisme a métamorphosé le monde en un régime politique où l’économie et les images prennent le pas sur la réalité elle-même. Comprendre ce concept nécessite de déconstruire certaines idées reçues et d'explorer comment, dans ce régime, l'individu est relégué au rôle de spectateur passif. Contrairement à ce que le terme peut évoquer, la société du spectacle, selon Debord, ne se résume pas à un excès de divertissements comme le cinéma ou la télévision. Il ne critique pas uniquement la montée en puissance des superproductions ou des shows tapageurs. Au contraire, Debord décrit un système où le spectacle est la manifestation visible d’un pouvoir caché. Il s'agit d'un régime politique inédit, où le contrôle s’exerce par la médiation d’images qui envahissent l’espace public et privé. Ces images ne sont pas anodines : elles constituent un outil de domination qui façonne les valeurs, les croyances et les attitudes des individus. L’essence de la critique de Debord repose sur l’idée que la société du spectacle est un régime dans lequel le capitalisme, arrivé à un stade avancé de développement, devient tellement omniprésent qu’il finit par dominer la politique elle-même. Les régimes politiques traditionnels, qu'ils soient monarchiques, démocratiques ou totalitaires, laissent la place à un pouvoir économique qui se dissimule derrière le spectacle. Cette société est donc marquée par la séparation entre l’individu et la réalité, que Debord appelle "la séparation". Dans ce contexte, l’individu ne vit plus une expérience directe des choses, mais perçoit la vie à travers un filtre d’images et de représentations préfabriquées. L'un des exemples les plus saisissants est l’évolution de la musique populaire. Autrefois, au XIXe siècle, elle était le reflet des cultures locales, faite par le peuple pour le peuple. Aujourd’hui, elle est devenue une marchandise fabriquée pour le public, déconnectée de ses racines authentiques. Le même processus est à l’œuvre dans d’autres domaines, du vêtement, comme le jean popularisé par des figures emblématiques du cinéma, à des comportements et des idéaux tels que la liberté. Par exemple, des films comme À bout de souffle de Jean-Luc Godard, malgré leur apparence de haute culture, propagent des images de la liberté en tant qu’évasion temporaire et dangereuse, remplaçant ainsi une réflexion personnelle par une définition préfabriquée. Cette construction d’un monde d’images où l’individu est passif est fondamentale dans la théorie de Debord. Dans la société du spectacle, l’homme devient un spectateur de sa propre vie. Il suit les événements comme s’il regardait un feuilleton, attendant sans agir, commentant sans réellement participer. Cette passivité est rendue possible par la dissociation entre la réalité et ses représentations. L’individu, même lorsqu’il manifeste ou s’exprime sur les réseaux sociaux, reste enfermé dans ce rôle de spectateur, participant à une réalité simulée. L’histoire de la rencontre entre Diogène et Alexandre le Grand sert à illustrer cette différence. Même si leurs statuts sociaux étaient opposés, ils vivaient dans la même réalité et pouvaient échanger directement. Dans la société contemporaine décrite par Debord, une telle interaction authentique est rendue impossible par l’intermédiaire des images. Ces images deviennent un écran qui sépare non seulement les individus entre eux mais aussi de leur propre essence. Cette séparation est accentuée par des exemples contemporains, comme l’usage massif du smartphone, qui n’a pas été décidé par la volonté des populations mais imposé par le développement du capitalisme. Il en va de même pour la consommation de masse, façonnée non par le besoin mais par la production d’images qui suscitent le désir. La fameuse phrase de Debord, "Le spectacle est l'affirmation du choix déjà fait dans la production", souligne cette illusion de liberté. Les individus croient choisir librement, mais ils suivent un chemin déjà tracé par les forces économiques. Le film Casino de Martin Scorsese offre une métaphore de la société du spectacle. Les gangsters qui dirigent Las Vegas dans les années 1970 sont progressivement remplacés par des entreprises de divertissement et de grandes compagnies financières, qui masquent leurs intentions par une façade légale et séduisante. Ce passage du pouvoir visible (la mafia) au pouvoir invisible (les grandes entreprises et la finance) illustre la transition vers la société du spectacle. Les anciens modèles de domination cèdent la place à un réseau complexe où divertissement, économie et État collaborent pour exercer un contrôle total. Cette idée trouve un écho dans le mystère entourant l’assassinat de Gérard Lebovici, éditeur de Guy Debord, en 1984. Cet acte reste non élucidé, et la presse de l’époque a même insinué que Debord pourrait y être mêlé. Cet événement reflète la puissance et le danger d'une critique qui touche au cœur des structures invisibles de pouvoir. Lebovici, en soutenant la diffusion des écrits de Debord, participait à une tentative d’éveil des consciences face à la société du spectacle. En fin de compte, l’analyse de Guy Debord va au-delà de la simple dénonciation des médias ou de la publicité. Elle propose un regard sur un régime où le pouvoir n’est plus clairement identifiable, où l’économie marchande a accédé à un statut de souveraineté irresponsable. La société du spectacle ne crée pas seulement des consommateurs, elle façonne des individus qui, bien qu’ils soient actifs en apparence, restent des spectateurs de leur propre existence, manipulés par des images et des messages qui les détournent de la réalité. La société contemporaine, marquée par la prédominance des écrans et de la culture de masse, semble confirmer l'analyse de Debord. Les individus doivent prendre conscience de leur rôle de spectateur et chercher à briser ce cycle pour redevenir acteurs de leur propre vie et de l'histoire collective. Cette réflexion est d'autant plus essentielle à une époque où la technologie et les médias sociaux amplifient ce phénomène, et où la critique de la société du spectacle reste une clé pour comprendre la relation entre pouvoir, capitalisme et réalité.

Zó willen deze pioniers de mode-industrie veranderen



De Verleiding van Mode en de Duurzaamheidscirkel. De mode-industrie trekt miljoenen mensen aan met haar verleiding van nieuwe trends en exclusiviteit. Hoewel het dragen van de nieuwste kleding een gevoel van verbondenheid en status geeft, gaat dit vaak ten koste van milieu en mens. Na rampen zoals Rana Plaza, waarbij meer dan 1100 mensen omkwamen door instortende fabrieken, werd verwacht dat de industrie zou veranderen. Echter, de verslaving aan goedkope kleding houdt aan en de keten blijft niet-transparant. Fabrikanten blijven profiteren van lage lonen en slechte werkomstandigheden, vaak verborgen achter meerdere lagen van onderaannemers in landen zoals Bangladesh en Vietnam. Het resultaat is een productiesysteem waarin goedkope kleding vaak maar zeven keer wordt gedragen en vervolgens gedoneerd of weggegooid wordt. De oplossing voor deze vicieuze cirkel ligt in een collectieve aanpak. Activisten en vernieuwers zoals Katarina Okio proberen van binnenuit veranderingen teweeg te brengen door luxe merken te betrekken bij sociale en duurzame projecten. Ze bieden werk aan vrouwen met een moeilijke achtergrond, zoals ex-gevangenen, en creëren zo kansen voor een waardig bestaan. Dit soort initiatieven laat zien dat sociale duurzaamheid verder gaat dan liefdadigheid: het draait om stabiele banen en vast inkomen. Voor echte impact is echter wetgeving nodig. Lara Wolters zet zich in voor een Europese wet die bedrijven verplicht verantwoordelijkheid te nemen voor hun ketens, waardoor zij juridische gevolgen kunnen ondervinden bij misstanden. Weg naar een Duurzamere Toekomst. De weg naar een duurzame mode-industrie is lang en vol obstakels. Terwijl pioniers hard werken om verandering te brengen, is zonder wetgeving blijvende verbetering moeilijk te realiseren. Wolters’ strijd voor een anti-wegkijkwet illustreert de noodzaak van regulatie om bedrijven te dwingen verantwoordelijkheid te nemen voor milieu- en mensenrechtenstandaarden. Hoewel de uiteindelijke goedkeuring van deze wet pas na jaren van onderhandelen kwam, en met concessies, is het een historische stap richting verbetering. Het maakt duidelijk dat alleen goodwill van bedrijven niet genoeg is; structurele veranderingen en wettelijke verplichtingen zijn essentieel. De belofte van een duurzamere toekomst vraagt om meer dan incidentele initiatieven. Gemeenschappen, consumenten en beleidsmakers moeten samen de transitie naar verantwoorde productie en consumptie versnellen. Als we dit proces niet ondersteunen met regelgeving, blijven we gevangen in een systeem waar winst boven mensenrechten en milieu gaat. De focus moet verschuiven naar een economie waarin functionele ecosystemen en ethische praktijken centraal staan. Alleen dan kan de mode-industrie een sector worden die niet alleen schoonheid en status biedt, maar ook bijdraagt aan een rechtvaardige en duurzame wereld.

Kun je woestijnen vergroenen? Ja, en het is nog makkelijk ook!


Het herstellen van grootschalig beschadigde ecosystemen is mogelijk en biedt een hoopvolle weg om de wereldwijde ecologische crisis aan te pakken. In het Loess-plateau in China is aangetoond dat door een combinatie van natuurlijke regeneratie, het beperken van begrazing en het bevorderen van vegetatie, een ernstig geërodeerd landschap kan worden omgevormd tot een vruchtbaar gebied. Ooit was het plateau een bloeiende regio, maar door eeuwenlange overbegrazing en landbouw was het uitgeput geraakt, waardoor erosie en stofstormen ontstonden die zelfs over de landsgrenzen heen reikten. Het herstelproject liet zien dat herstel van de biodiversiteit. Het herstel van grootschalig beschadigde ecosystemen biedt een effectieve oplossing voor wereldwijde ecologische problemen. Dit wordt geïllustreerd door het Loess-plateau in China, waar duizenden jaren van landbouw en overbegrazing leidden tot ernstige erosie en verwoestijning. De regio verloor zijn vruchtbaarheid en veroorzaakte grote hoeveelheden slib die de Gele Rivier verstopten, wat bijdroeg aan verwoestende overstromingen en de bijnaam "China's verdriet". Het herstelproject op het Loess-plateau liet zien dat door het beperken van begrazing en het stimuleren van natuurlijke vegetatie, het ecosysteem in enkele jaren kon worden hersteld, met als resultaat een stabiele waterhuishouding en vruchtbare grond. De aanpak van deze projecten, zoals het planten van inheemse planten en bomen, leidt niet alleen tot het terugkeren van rivieren en een herstellend landschap, maar ook tot voordelen voor lokale gemeenschappen. In Ethiopië, bijvoorbeeld, transformeerden professor Legessa Nagash en lokale bewoners gedegradeerd land door het aanplanten van inheemse vegetatie, wat resulteerde in de heropleving van een heldere stroom die continu water leverde, zelfs buiten het regenseizoen. Dit verbeterde niet alleen de toegang tot water maar zorgde ook voor verbeterde landbouw, economische stabiliteit en een hoger levensniveau voor de inwoners. Belangrijk is dat bij dit soort herstelprojecten lokale gemeenschappen betrokken worden en dat ze verzekerd zijn van het recht op hun land, wat hen motiveert om duurzame praktijken te omarmen. Het succes op het Loess-plateau en in Ethiopië bewijst dat het mogelijk is om ecosystemen te herstellen en een balans te vinden tussen menselijk gebruik en natuurbehoud. Als zulke benaderingen wereldwijd worden toegepast, kan dat bijdragen aan het terugdringen van CO₂-uitstoot en het verlichten van problemen zoals verwoestijning en voedseltekorten. Het herstel van ecosystemen heeft ook een bredere impact op de definitie van welvaart en rijkdom. In plaats van rijkdom uitsluitend te meten aan de hand van de productie en consumptie van goederen, benadrukken deskundigen zoals John D. Liu het belang van functionele ecosystemen als de ware bron van welvaart. Hij stelt dat de huidige economische systemen, die natuurlijke ecosystemen als waardeloos beschouwen, gebaseerd zijn op een foutieve logica. Het omarmen van een economie die gebaseerd is op het behoud en herstel van natuurlijke systemen kan leiden tot een duurzame toekomst, waarin zowel mens als natuur gedijen. Als er wereldwijd meer aandacht komt voor het herstellen van gedegradeerde gebieden, kunnen toekomstige generaties profiteren van een verbeterde ecologische balans, gezondere gemeenschappen en een stabielere wereld. Dit kan helpen om migratie en crises te voorkomen die voortkomen uit het onvermogen om voor groeiende bevolkingen te zorgen. Het herdefiniëren van onze relatie met de natuur en het waarderen van functionele ecosystemen biedt een kans om een evenwichtiger en veerkrachtiger planeet te creëren.

Hoe bomen met elkaar praten


Bomen spelen een essentiële rol in het menselijk leven en onze geschiedenis. Ze hebben bijgedragen aan de ontwikkeling van de menselijke beschaving en ons DNA vertoont zelfs overeenkomsten met dat van bomen, wat aangeeft hoe diepgaand onze band met hen is. De akoestisch ecoloog Gordon Hempton benadrukt het belang van de geluiden van de natuur en hoe zachte geluiden, in tegenstelling tot harde, ons veel leren over de evolutie. Bomen communiceren op complexe manieren met elkaar, onder meer door middel van schimmeldraden die fungeren als netwerken, vergelijkbaar met een ondergronds internet. Deze netwerken verbinden bomen en maken uitwisseling van informatie mogelijk, zoals waarschuwingen tegen bedreigingen. Onderzoek van Suzanne Simard heeft aangetoond dat de relaties tussen bomen, vooral via mycorrhiza-schimmels, veel geavanceerder zijn dan eerder gedacht. Schimmels helpen bomen door bijvoorbeeld voedingsstoffen uit te wisselen, terwijl de bomen hen van koolstof voorzien. De ondergrondse netwerken zijn zo complex dat ze doen denken aan menselijke hersenstructuren. Net als bij menselijke samenlevingen hebben bomen vriendschappelijke en vijandige relaties, en communiceren ze op chemische wijze met stoffen die lijken op onze neurotransmitters. De structuren in deze netwerken, zoals synapsen, ondersteunen het idee dat intelligentie niet exclusief menselijk is. Simard betoogt dat als bomen en schimmels overeenkomsten vertonen met de bouwstenen van menselijke intelligentie, het wellicht onterecht is om intelligentie alleen aan de mens toe te schrijven. De evolutie heeft structuren en systemen in het bos voortgebracht die vergelijkbaar zijn met het menselijk brein. Deze parallelle ontwikkeling wijst op een vorm van intelligentie die zich in de natuur bevindt. Het vermogen van bomen om samen te werken en te communiceren in een netwerk, het uitwisselen van informatie en het voorbereiden op bedreigingen, toont een vorm van collectieve intelligentie. Toch neigen mensen er vaak naar om intelligentie te beperken tot menselijke maatstaven, wat Simard toeschrijft aan menselijke hoogmoed. Als we deze natuurlijke structuren echter als de basis van intelligentie beschouwen, kunnen we een dieper inzicht krijgen in de complexiteit en het vermogen van bomen en bossen.

Zo slaan we energie op in de toekomst



De groei van duurzame energie zoals wind- en zonne-energie brengt uitdagingen met zich mee voor de stabiliteit van het energiesysteem, omdat deze bronnen weersafhankelijk zijn. Dit betekent dat het energieaanbod sterk kan variëren afhankelijk van de weersomstandigheden. Ondertussen heeft de industrie een constante energietoevoer nodig om stabiel te kunnen functioneren. Om dit fluctuatieprobleem aan te pakken, is er behoefte aan verschillende opslagtechnologieën die variabele energietoevoer kunnen omzetten in een stabiel aanbod. Een van de innovaties die worden onderzocht, is zwaartekrachtopslag. Gravitricity en het Zwitserse bedrijf Energy Vault hebben concepten ontwikkeld waarbij energie wordt opgeslagen door zware gewichten op te hijsen. Gravitricity richt zich op het gebruik van oude mijnschachten waarin een gewicht wordt opgeheven om energie op te slaan. Wanneer energie nodig is, wordt het gewicht weer neergelaten om elektriciteit op te wekken. Energy Vault heeft een bovengronds systeem waarbij zware blokken worden gestapeld tot een toren; deze blokken worden neergelaten om energie vrij te geven. In Zwitserland is een dergelijk systeem bijna klaar voor gebruik. Het voordeel van deze methoden is dat ze lokale materialen gebruiken en relatief eenvoudig in verschillende regio’s kunnen worden toegepast. Toch zijn deze vormen van opslag vooral geschikt voor kortdurende energieopslag en niet voor langdurige opslag op grote schaal. Voor langdurige opslag van energie zijn andere technologieën nodig. TNO, een Nederlandse onderzoeksorganisatie, onderzoekt de mogelijkheden voor ondergrondse energieopslag. Dit omvat onder andere het opslaan van waterstof en samengeperste lucht in grote zout-cavernes. Deze holtes, die honderden meters diep zijn en de afmetingen van een Eiffeltoren kunnen hebben, bieden een veilige en luchtdichte omgeving voor opslag. In periodes van energieoverschot wordt lucht gecomprimeerd en opgeslagen in de caverne, om bij energiebehoefte weer te worden vrijgelaten en stroom op te wekken via turbines. Waterstofopslag is ook een belangrijke optie vanwege het potentieel om grote hoeveelheden energie langdurig op te slaan en in de toekomst te gebruiken. Naast elektriciteitsopslag onderzoekt TNO ook warmteopslag. In de bodem worden waterhoudende zandlagen op enkele honderden meters diepte gebruikt om zomerwarmte op te slaan, die in de winter weer kan worden opgepompt voor verwarming. Dit kan helpen om de afhankelijkheid van aardgas voor huishoudelijke verwarming te verminderen. TNO maakt gebruik van een voormalig Shell-terrein met een boortoren die oorspronkelijk voor olie- en gaswinning werd gebruikt, maar nu dienstdoet als testfaciliteit voor duurzame opslagtechnologieën. Ondanks de vooruitgang in opslagtechnieken blijft de uitdaging om opslagmethoden te vinden die niet alleen korte pieken in het energiesysteem kunnen opvangen, maar ook langdurig grote hoeveelheden energie kunnen leveren. Huidige batterijtechnologieën zijn snel en effectief voor korte termijnopslag, maar hebben beperkte capaciteit voor grootschalige, langdurige energieopslag. De komende tien jaar zijn cruciaal voor het ontwikkelen en demonstreren van nieuwe opslagoplossingen om voorbereid te zijn op de periode tot 2040 en 2050, wanneer het aandeel van duurzame energie aanzienlijk zal toenemen. Deze opslaginnovaties zijn van essentieel belang om de overgang naar een stabiel en betrouwbaar energiesysteem op lange termijn mogelijk te maken.

miércoles, 13 de noviembre de 2024

Cervantes

Álvaro Pombo (2024) El cielo raso. "El tiempo en la vida de Elisa se arrastraba como una melodía nostálgica, un susurro que recorría cada habitación de la casa con el peso de las historias no contadas. La ciudad se desplegaba ante sus ojos como un abanico de calles y esquinas conocidas, en las que los recuerdos tomaban forma y la esperanza aún resistía, oculta tras las palabras que nunca se dijeron. Pombo dibujaba sus personajes con una aguda sensibilidad, otorgándoles la luz y la sombra de una verdad que parecía casi tangible." Luis Mateo Díez (2023) La fuente de la edad. "En Villabruna, la vida transcurre entre el eco de las historias que la niebla del tiempo oculta y desvela. Sus habitantes, atrapados en un círculo de sueños truncados y esperanzas frágiles, buscan en el pozo de la memoria el secreto que les devuelva la juventud, esa fuente tan deseada como esquiva. Las palabras de Mateo Díez tejen un tapiz donde lo real y lo onírico se entrelazan, donde cada paso es un retorno y cada mirada, una despedida." Rafael Cadenas (2022) Derrota. "Yo que no he tenido nunca un oficio, que ante todo competidor me he sentido débil, que perdí los mejores títulos para la vida, que apenas llego a un sitio ya quiero irme (creyendo que mudarme es una solución), que he sido negado anticipadamente y escarnecido por los más aptos, que me detesto sordamente, que no he querido a nadie con alegría." Cristina Peri Rossi (2021) La nave de los locos. "Los personajes de Peri Rossi viajan por una tierra de espejos y fantasmas, en busca de un hogar que solo existe en los márgenes de la realidad. La nave avanza, indiferente al oleaje, mientras sus ocupantes despliegan un caleidoscopio de anhelos y sueños rotos. Aquí la locura es tanto una fuga como una forma de libertad, y el lector, cómplice involuntario, se ve empujado a preguntarse si no será también pasajero de esta travesía incierta." Francisco Brines (2020) El otoño de las rosas. "El otoño se despliega en el jardín como un libro de hojas amarillas que susurra las memorias de otros tiempos. Hay en la luz una melancolía que se derrama por el alma, como si cada pétalo cayera con el peso de la nostalgia. Brines no escribe solo con tinta, sino con el pulso de quien sabe que cada palabra es un último eco, un intento por inmortalizar la fugacidad de los días y las rosas que, en su despedida, brillan más que nunca." Joan Margarit (2019) Joana. "A veces la casa parece tan grande, tan llena de los recuerdos que un día llenaron las habitaciones de voces, risas y conversaciones. Pero la ausencia es la forma de habitar lo que nunca se irá, una presencia constante entre los rincones vacíos. Joana, nombre que es poema y testamento, se filtra en cada sombra y cada luz que toca las paredes, recordándome que las palabras son la única manera de abrazarte de nuevo, de retenerte en esta vida que sigue, a pesar de todo." Ida Vitale (2018)  Reducción del infinito. "El lenguaje de Ida Vitale es una maraña delicada de sonidos y significados, un campo en el que cada palabra crece y se entrelaza, tejiendo un paisaje de sensaciones que desafían la lógica del tiempo. Aquí la memoria es tanto semilla como flor, y en su juego de imágenes, lo finito y lo eterno se miran frente a frente. Vitale nos enseña que la poesía es una forma de supervivencia y de resistencia, una manera de habitar lo efímero con la promesa de lo eterno." Sergio Ramírez (2017)  Margarita, está linda la mar. "La multitud estaba embriagada por las palabras, la música del vals se colaba por las rendijas de las persianas y el aire de la ciudad estaba impregnado de la esencia del tiempo detenido. Rubén, vestido de frac, alzó la vista, comprendiendo en un instante la verdadera dimensión de la poesía: el milagro de volver inmortal lo efímero. Las voces se mezclaban con los aplausos, y en medio del fervor, un silencio inesperado atravesó la sala, como si todos contuvieran el aliento para escuchar lo no dicho." Eduardo Mendoza (2016) La verdad sobre el caso Savolta. "El juicio estaba a punto de terminar. Durante dos semanas, la sala se había visto invadida por una atmósfera febril en la que la tensión, la expectación y la curiosidad daban paso al asombro y a la repugnancia, a la indiferencia y al fastidio, en una especie de danza espasmódica, caótica y monstruosa, a la que nadie lograba sustraerse. El caso Savolta, convertido en espectáculo, había dejado de ser el proceso de unos hombres para transformarse en una mascarada en la que se enjuiciaba toda una época." Fernando del Paso (2015) Noticias del Imperio. "Carlota, perdida en su locura, recorre las habitaciones de palacio con los ojos llenos de las sombras de su pasado. Cada palabra que susurra es un eco de los días dorados en México, donde la pasión y el poder se entrelazaron en una trama que nunca pudo controlar. Del Paso da voz a esta emperatriz en un monólogo que resuena en la historia como un grito de amor y desesperación." Juan Goytisolo (2014) Señas de identidad. "El exilio es una herida que nunca sana, un recordatorio constante de un país que se lleva en el alma, aunque ya no se pertenezca a él. Entre recuerdos fragmentados y la búsqueda de un sentido en el caos de la historia, Goytisolo dibuja la vida de sus personajes con la precisión de quien ha conocido el dolor de la distancia y la lucha por mantener viva la identidad."

Natasja Kensmil, Maria Barnas, Rezi van Lankveld, Ansuya Blom, Germaine Kruip, David Bade, Sjoerd Buisman, Rob Scholte, Juul Kraijer, Aernout Mik, Henk Peeters, Niek Kemps, Irene Fortuyn, Jan Roeland, Hans Eijkelboom, Herman Gordijn, Robert Zandvliet, Henk Visch, Hans van Houwelingen, Willem de Rooij, Jan Dibbets, JCJ Vanderheyden, Joep van Lieshout, Folkert de Jong, Erik Andriesse, Peter Struycken

 



De tentoonstelling "MEESTERS" verkent het rijke palet van hedendaagse Nederlandse kunstenaars en hun unieke kijk op de menselijke ervaring, natuur en maatschappij. Elk werk weerspiegelt de persoonlijke zoektocht en visie van de kunstenaars, waarbij zij de grenzen van traditionele media en technieken overstijgen om complexe emoties en thema's te verkennen. Van de donkere, bijna mystieke schilderijen van Natasja Kensmil, tot de sculpturale natuurinterventies van Sjoerd Buisman, en de intense, emotionele portretten van Helen Verhoeven—elk kunstwerk biedt een venster naar het innerlijke leven van de kunstenaar. Centraal staat het onderzoek naar identiteit, geschiedenis en de wisselwerking tussen individu en omgeving. De kunstenaars in "MEESTERS" leggen verbanden tussen persoonlijke en maatschappelijke ervaringen. Zo gebruikt Rob Scholte reproductie om vragen op te roepen over copyright en authenticiteit, terwijl Irene Fortuyn de relatie tussen mens en natuur benadrukt in haar werk. De tentoonstelling biedt een caleidoscopisch perspectief op hedendaagse kwesties en de rol van kunst als middel voor reflectie en dialoog. "MEESTERS" nodigt bezoekers uit om deze fascinerende werken te ervaren en zelf de verbanden, betekenissen en emoties te ontdekken die elke kunstenaar in zijn werk heeft gelegd.


Natasja Kensmil, Maria Barnas, Rezi van Lankveld, Ansuya Blom, Germaine Kruip, David Bade, Sjoerd Buisman, Rob Scholte, Juul Kraijer, Aernout Mik, Henk Peeters, Niek Kemps, Irene Fortuyn, Jan Roeland, Hans Eijkelboom, Herman Gordijn, Robert Zandvliet, Henk Visch, Hans van Houwelingen, Willem de Rooij, Jan Dibbets, JCJ Vanderheyden, Joep van Lieshout, Folkert de Jong, Erik Andriesse, Peter Struycken

Rocks :::::::::::::: Series 162, 163, 164 __________ Lapieza Relational 1866-1901 ____ Madrid 10.2024



 

Although durable, stones like sandstone, granite, and marble can break easily under certain conditions. 


Marble: A metamorphic rock formed from the recrystallization of limestone. It is characterized by its smooth texture, natural sheen, and wide range of colors, from pure white to shades of green, red, and black with intricate veining.Granite: An igneous plutonic rock mainly composed of quartz, feldspar, and mica, known for its high durability and strength. Its speckled appearance and variety of colors make it ideal for both exterior and interior construction. Sandstone: A sedimentary rock primarily made up of cemented sand grains. It is porous, with a rough texture and a color range from beige to reddish hues, ideal for architectural and decorative works due to its natural look and ease of carving. 
Series 161 (1866-1877): 1866 - Agnes Verano, 1867 - Alicja Kwade, 1868 - Ambra Castagnetti, 1869 - Artur Grucela, 1870 - Gina Beavers, 1871 - Anthony Coleman, 1872 - Daniel Anhut, 1873 - Delphine Perlstein, 1874 - Emma Prempeh, 1875 - Genevieve Cohn, 1876 - Jenna Gribbon, 1877 - Hana Katoba; Series 162 (1878-1889): 1878 - Johnson Ocheja, 1879 - Julius Hofmann, 1880 - Jurek, 1881 - Katharina Grosse, 1882 - Peter Larsen, 1883 - Leo Park, 1884 - Lukasz Wierzbowski, 1885 - Mark Tennant, 1886 - Marta Ignerska, 1887 - Martine TV, 1888 - Matija Bobicic, 1889 - Matthew Imuetiyan Eguavoen; Series 163 (1890-1901): 1890 - Owen Gent, 1891 - Pepe Baena, 1892 - Tom Depeklin, 1893 - Marine, 1894 - Shirley Villavicencio, 1895 - Nana King, 1896 - Prudence Flint, 1897 - Julia Soboleva, 1898 - Yelina Smith, 1899 - Weiming Hu, 1900 - Juraj Florek, 1901 - Charmaine Watkiss.

Wittgenstein



Wittgenstein explore la capacité et les limites du langage pour exprimer le monde et les concepts. Son idée centrale est que le langage ne peut exprimer que des faits, des états de choses observables, et non des concepts abstraits ou métaphysiques tels que l'être, l'âme ou Dieu. Cette distinction se résume par la séparation entre ce qui peut être dit — ce qui appartient au domaine des faits logiques — et ce qui doit être montré, c’est-à-dire ce qui échappe à la description verbale et ne peut être qu’indiqué ou vécu. Le langage a des frontières intrinsèques et, selon Wittgenstein, tenter d'utiliser le langage pour parler de ce qui se situe en dehors de ses limites est un non-sens. Dire « ceci est en dehors du langage » en utilisant le langage est une contradiction, car on utilise précisément ce même outil pour tenter de décrire ce qui le dépasse. Cette incapacité à dire le lien entre le langage et la réalité — ce qui peut seulement être montré — illustre les limites mêmes de l’expression linguistique. La philosophie traditionnelle, qui cherche à formuler des vérités métaphysiques ou des essences ultimes, se fourvoie en franchissant ces limites. Par exemple, les questions comme « qu'est-ce que l'être ? » ou « qu'est-ce que la conscience ? » ne peuvent être formulées correctement, car elles ne correspondent pas à des faits du monde mais à des concepts que le langage ne peut contenir. En essayant de les exprimer, la philosophie sombre dans le non-sens, car elle tente de remplir une tâche impossible : mettre des expériences et des réalités indicibles dans la structure finie et logique du langage. Wittgenstein soutient que les énoncés qui n’expriment pas des faits sont hors du sens. Les jugements de valeur, qu’ils soient esthétiques, éthiques ou moraux, ne peuvent pas être énoncés comme des vérités du monde ; ils relèvent d’un autre domaine, celui de l’expérience vécue. Ces expériences, bien que centrales à l’humanité, doivent être ressenties et non décrites. La phrase « sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence » signifie que les réalités les plus profondes — éthiques, esthétiques ou mystiques — échappent à la logique verbale et doivent être expérimentées plutôt que débattues. Ainsi, la philosophie, pour Wittgenstein, devient une thérapie du langage qui clarifie la pensée et montre ce qui peut être dit et ce qui doit être montré. Loin de dévaloriser la pensée philosophique, cela la recentre sur l’essentiel : comprendre et délimiter le champ de ce que le langage peut accomplir. Ce faisant, la philosophie cesse de prétendre résoudre des énigmes métaphysiques et se consacre à reconnaître ses propres limites, à éviter le verbiage inutile, et à voir que certaines vérités doivent être vécues, non dites.




Kant



Immanuel Kant, né le 22 avril 1724 à Königsberg (aujourd'hui Kaliningrad, Russie), grandit dans une famille modeste. Son père était sellier, et bien que la vie soit difficile, Kant témoigne plus tard de la gratitude pour l'éducation morale reçue de ses parents, en particulier de sa mère, qui éveille en lui l'amour de la nature. Après la mort de sa mère à ses 13 ans, il fréquente des écoles piétistes, qui mettent l'accent sur une foi émotionnelle. Toutefois, Kant développe rapidement un attrait pour la raison et la logique, des éléments centraux de sa future philosophie. Kant entre à l'Université de Königsberg à 16 ans, où il étudie la philosophie, la théologie, les mathématiques, et d'autres disciplines, tout en donnant des cours particuliers pour subvenir à ses besoins. Suite à la mort de son père en 1746, Kant assume des responsabilités familiales, ce qui retarde ses études. Il travaille pendant six ans comme précepteur pour des familles aisées, améliorant ainsi ses compétences sociales et continuant à développer sa pensée philosophique. Il retourne ensuite à l'université, où il commence à se faire connaître grâce à ses talents intellectuels et à ses publications, notamment sur des sujets variés comme la cosmologie dans sa Théorie du ciel. Kant devient ensuite "Privatdozent", enseignant sans salaire fixe mais rémunéré par les étudiants. Il affirme à ses élèves qu’ils n'apprendront pas à répéter des pensées, mais à philosopher par eux-mêmes. Cela renforce sa réputation et attire de nombreux étudiants à ses cours. Kant est également connu pour sa rigueur et sa routine quotidienne précise. Il suit un emploi du temps presque immuable, se levant à la même heure et sortant à la minute près pour sa promenade, au point que les habitants de Königsberg réglaient leur montre à son passage. Cette routine est marquée par son obsession pour la santé, car il était hypochondriaque et craignait les changements qui pourraient affecter sa santé.

Sa contribution majeure à la philosophie est la Critique de la raison pure (1781), qui marque un tournant dans la philosophie moderne. Kant y pose la question fondamentale de ce que nous pouvons savoir et comment. Il distingue les phénomènes (ce que nous percevons) de la réalité en soi (le "noumène"), inaccessible directement. Sa thèse révolutionne la métaphysique en affirmant que notre esprit structure la perception du monde selon des catégories a priori, comme l'espace et le temps, faisant une synthèse entre rationalisme et empirisme. Kant publie ensuite d'autres ouvrages majeurs, comme la Critique de la raison pratique et la Critique de la faculté de juger. Il devient une figure respectée à l'université, accédant même au poste de doyen. Sa vie sociale reste active, bien qu'il n'ait jamais été marié, préférant se concentrer sur son travail intellectuel. Jusqu’à la fin de sa vie, il continue à écrire, même si sa santé et sa mémoire déclinent. Kant meurt en 1804, laissant derrière lui une pensée qui influencera durablement la philosophie. Ses derniers mots, "C’est bien", concluent une vie marquée par la quête de vérité et l’analyse rigoureuse de la raison humaine.


L'étranger



"L'Étranger" d'Albert Camus est l'histoire de Meursault, un homme vivant à Alger avant l'indépendance. Le roman débute par la mort de sa mère, qui vivait dans un asile. Meursault assiste à l’enterrement sans exprimer la moindre émotion apparente, un comportement qui choque son entourage. Après les funérailles, il retrouve son quotidien et passe du temps avec Marie, une femme qu’il connaît et avec qui il entame une relation. Leur histoire est marquée par la même indifférence : quand Marie lui demande s'il l'aime, il répond avec une sincérité déconcertante qu'il ne pense pas. Meursault fréquente aussi Raymond, un voisin aux pratiques douteuses, qui le considère comme un ami. Raymond est impliqué dans des affaires violentes avec sa maîtresse, une Algérienne. Un jour, après une altercation, Raymond demande à Meursault de l’accompagner à la plage où ils croisent le frère de la maîtresse, qui cherche vengeance. La situation dégénère lorsque Meursault, oppressé par la chaleur étouffante et l’éclat insupportable du soleil, tire sur l'homme. Après un premier coup de feu, il tire encore quatre fois sur le corps inerte, sans réelle explication. Le procès qui suit ne se concentre pas sur le meurtre en lui-même, mais sur la personnalité de Meursault et son comportement jugé inhumain. Le procureur et les avocats insistent sur son indifférence lors de l’enterrement de sa mère pour le dépeindre comme un monstre sans cœur. L'absurdité du procès réside dans le fait que la société semble plus choquée par l'absence de chagrin de Meursault que par le meurtre. Cette focalisation montre que son crime principal, aux yeux de la société, est de n’avoir respecté aucune des conventions sociales attendues.

Durant son incarcération, Meursault réfléchit peu sur le passé et sur l'avenir. Il vit dans l'instant, ressentant le manque de plaisirs simples comme la liberté de fumer ou le contact physique avec Marie. Alors qu’il attend son exécution, il est confronté à un aumônier qui essaie de le convaincre de se tourner vers Dieu, mais Meursault rejette violemment cette idée. Pour lui, la vie est dépourvue de sens profond, et il refuse de masquer cette vérité par la religion ou d’autres illusions. La conclusion du roman montre Meursault acceptant sa condition et l'absurdité de l'existence. Il est apaisé à l'idée que l'univers est indifférent, comme lui. Dans ses derniers moments, il ressent une forme de bonheur en réalisant qu'il a vécu sans mensonges et en acceptant la vie telle qu'elle est, sans chercher à lui attribuer un sens qui n'existe pas L'œuvre de Camus explore la philosophie de l'absurde, la confrontation entre le besoin humain de trouver du sens et le silence du monde. Meursault, par sa sincérité radicale et son détachement, incarne l’homme qui refuse de se conformer aux attentes sociales. Sa condamnation représente le refus de la société d’accepter l’indifférence et la vérité crue qu’il représente. En mourant, il se réconcilie avec lui-même et l’univers, en acceptant l’absurdité de la condition humaine.



HANNAH ARENDT



Hannah Arendt, philosophe du XXe siècle, a profondément exploré la question de la condition humaine, thème central de son ouvrage de 1958, La Condition de l'homme moderne. À cette époque marquée par l'après-guerre et les avancées scientifiques fulgurantes, Arendt pose la question fondamentale : qu'est-ce que la condition humaine ? Cette interrogation, bien qu'apparemment simple, prend une tournure inédite dans un monde où les bombes d'Hiroshima et de Nagasaki, ainsi que les horreurs des camps de concentration, ont redéfini la perspective sur l’humanité et ses limites. Entre 1945 et 1958, le monde a assisté à des avancées scientifiques et technologiques majeures : la découverte de la structure de l'ADN, la commercialisation des premiers ordinateurs, et même le lancement de Spoutnik 1 par l'Union soviétique. Arendt s'interroge sur la signification de ces progrès : cherchent-ils à émanciper l'homme ou à le rendre esclave de son propre désir de transcender sa condition biologique ? Pour elle, la véritable menace est que l'homme, en tentant de fuir ses limites naturelles, oublie sa nature première d’animal politique, une idée qu'elle emprunte à Aristote. Aristote définissait l’homme comme un zoon politikon, un être qui ne peut pleinement s’épanouir qu’à l'intérieur de la cité, c'est-à-dire au sein d'une communauté politique. Vivre en société ne suffit pas pour être un animal politique ; la caractéristique distinctive de l'homme réside dans sa capacité à raisonner, délibérer, et élaborer des lois qui régissent la vie commune. La cité n’est donc pas seulement un espace de vie, mais un cadre où l’individu réalise pleinement son humanité. Arendt développe cette notion en affirmant que l’existence humaine authentique dépend de la participation active à la vie publique, où la liberté n'est pas le choix entre des options préexistantes mais la capacité de commencer quelque chose de nouveau, de créer un monde commun. Le monde commun, tel que le conçoit Arendt, est l'ensemble des œuvres humaines qui transcendent l'éphémère et répondent aux besoins partagés de l’humanité. Elle écrit : « Le monde commun, c’est ce qui nous accueille à notre naissance et ce que nous laissons derrière nous en mourant. » Ce monde est constitué des monuments, des œuvres d'art et des institutions politiques qui perdurent au-delà de la vie de chaque individu. L'œuvre, contrairement à la simple production et consommation, inscrit l'homme dans un projet collectif et immortel. Cependant, Arendt constate que l'homme moderne tend à se transformer en simple producteur-consommateur, détourné de son rôle politique par la montée de la société de consommation et l'expansion du domaine du travail. La glorification du travail comme seule valeur mène à l'effacement de la sphère publique. Arendt souligne que, dans une telle société, l'homme devient un animal laborans, un être qui vit pour travailler et consommer, incapable de contempler des activités plus nobles telles que la réflexion philosophique ou l'action politique. Si le travail est essentiel pour subvenir à nos besoins, il ne devrait pas en être la finalité ultime. Arendt met en garde contre un monde où l'homme est réduit à sa fonction économique, une situation qui pourrait être aggravée par l'automatisation et l'intelligence artificielle.

Elle avertit du danger d'une société de travailleurs sans travail, une société où les machines rendent l'homme superflu. Elle écrit : « Ce que nous avons devant nous, c’est la perspective d’une société de travailleurs sans travail… on ne peut rien imaginer de pire. » Dans un tel monde, où le travail perd sa place centrale, l'humanité pourrait se retrouver privée de sens, réduite à une vie de divertissement et de consommation sans fin. Cela marque la dépolitisation de l'homme, qui n'a plus de raison de participer activement à la vie publique. Ce constat pousse Arendt à réfléchir sur la nature même de la liberté et de l'action politique. Pour elle, la politique ne doit pas être un simple moyen de gestion des intérêts privés, mais un espace où les citoyens contribuent activement à la création d'un monde commun. Or, la modernité tend à réduire la politique à une simple gestion, privant ainsi l'humanité de sa capacité à délibérer et à agir de manière collective. Cette réduction de l'action politique à une gestion technique des intérêts individuels éloigne les individus de leur capacité à s’impliquer et à exercer leur liberté. Arendt voit dans cette dépolitisation la porte ouverte au totalitarisme. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le totalitarisme n'est pas un excès de politique, mais la négation totale de celle-ci. Dans les régimes totalitaires, les lois qui régissent la vie des citoyens ne sont pas le fruit de la délibération humaine, mais d'une idéologie prétendant être au-dessus de l'action humaine. Que ce soit le nazisme, le stalinisme, ou même l'idéologie du capitalisme poussée à l'extrême, le résultat est le même : une société où l'individu se sent impuissant face à des lois qui le dépassent. Arendt identifie le technototalitarisme comme la menace contemporaine la plus sérieuse. Il ne s’agit pas simplement de l'intrusion de la technologie dans nos vies privées ou de la surveillance accrue des individus, mais du remplacement progressif de l'action politique par la gestion technologique. Cette forme de domination va au-delà de la simple automatisation : elle redéfinit l'homme et ses aspirations, transformant même son corps en matériau malléable à modeler selon des idéaux technologiques plutôt que politiques. Pour Arendt, l'unique réponse à ce danger est de redécouvrir notre vocation d’animal politique, de reconstruire un espace commun de délibération et d’action collective. Elle conclut que « penser ce que nous faisons » est essentiel pour ne pas perdre de vue l’essence de notre condition humaine. Cela signifie repenser la place de la technique et du progrès dans nos vies, non pas en termes de conquête et de dépassement des limites humaines, mais en termes de création et de maintien d’un monde où la vie collective et la liberté peuvent prospérer.




Hoe kan overheidsbeleid minder ingewikkeld?


De Nederlandse maatschappij verkeert in een crisis waarin complexe problemen, zoals de stikstofcrisis, het woningtekort en de toeslagenaffaire, centraal staan. Deze vraagstukken worden bemoeilijkt door een overvloed aan bureaucratische regels, wat het vertrouwen in de overheid vermindert. Dit wordt geïllustreerd door de problemen die burgers ervaren wanneer ze vastlopen in het systeem, zoals Robert, een Wajong-gerechtigde. Zijn verhaal laat zien hoe verwarrende wetgeving en een gebrek aan duidelijke communicatie van instanties zoals het UWV mensen kunnen frustreren en hen in financiële en emotionele problemen brengen. Dit leidt tot gevoelens van machteloosheid en stress. Het voorbeeld van de herbouw van de Morandi-brug in Genua toont echter dat daadkrachtig handelen mogelijk is. Burgemeester Marco Bucci slaagde erin binnen een jaar een nieuwe brug te realiseren door de bureaucratie te omzeilen. Dit succes staat symbool voor het "model Genua", dat bewondering wekt, maar ook kritiek oproept vanwege het verminderen van democratische procedures en burgerinspraak. Het benadrukt de spanning tussen efficiëntie en democratische waarden. Dit dilemma is relevant voor Nederland, waar er een roep is om snellere en effectievere besluitvorming, maar waar tegelijkertijd de waarde van procedures en checks and balances niet vergeten mag worden.

Ondertussen zijn er ook positieve initiatieven zichtbaar, zoals buurtprojecten die door kunstenaars en bewoners worden opgezet om verloederde wijken nieuw leven in te blazen. Deze initiatieven, die gericht zijn op sociale cohesie en participatie, tonen aan dat verandering mogelijk is wanneer de nadruk ligt op de mens in plaats van op regelgeving. Zulke projecten dragen bij aan gemeenschapsgevoel en economische kansen, zoals te zien is bij de deelruimtes waar buurtbewoners hun ondernemersideeën kunnen uitproberen zonder grote financiële risico’s. Ilja Leonard Pfeiffer wijst echter op een diepgaander probleem: de versnippering van de politiek. Met meer partijen dan ooit in de Tweede Kamer, elk met hun eigen specifieke belangen, wordt besluitvorming vaak een strijd tussen deelbelangen in plaats van een gezamenlijk streven naar het landsbelang. Dit maakt het moeilijk om tot effectieve en brede oplossingen te komen. Deze versplintering belemmert niet alleen de slagvaardigheid van de politiek, maar ondermijnt ook het vertrouwen van burgers in het vermogen van de overheid om complexe problemen op te lossen. Samenvattend heeft Nederland te maken met een crisis van complexiteit en wantrouwen, waarbij de oplossing ligt in het vereenvoudigen van systemen en het herstellen van focus op het algemeen belang. Het voorbeeld van Genua en lokale initiatieven laten zien dat eenvoud en mensgerichtheid mogelijk zijn, maar de politieke versnippering blijft een belemmering voor bredere hervormingen.

We staan op de drempel van een nieuw biologietijdperk


De Cruciale Rol van Eiwitten in het Lichaam en de Geneeskunde. Eiwitten zijn de bouwstenen van het leven en spelen een essentiële rol in het functioneren van elke cel in ons lichaam. Van de samentrekking van spieren tot de complexe mechanismen van DNA-replicatie, eiwitten maken een breed scala aan biologische processen mogelijk. Deze moleculen bestaan uit lange ketens van aminozuren die zich op specifieke manieren vouwen om driedimensionale structuren te vormen. Deze structuren zijn van cruciaal belang voor de functie van elk eiwit, omdat ze de interactie met andere moleculen bepalen. Een van de meest intrigerende aspecten van eiwitten is hun vermogen om te werken als 'moleculaire machines'. Deze machines, zoals myosine in spiercellen, maken beweging mogelijk door zich te binden en los te laten van andere eiwitten in een gecoördineerd proces dat energie verbruikt. Het inzicht dat eiwitten mechanisch functioneren op atomair niveau heeft ons begrip van celbiologie drastisch veranderd en opent de deur naar innovatieve medische toepassingen. Een voorbeeld dat dit principe illustreert, is het Spike-eiwit van het SARS-CoV-2-virus. Dit eiwit gebruikt zijn specifieke vorm om zich te binden aan ACE2-receptoren op menselijke cellen, een cruciale stap in het binnendringen van het virus en het veroorzaken van COVID-19. Deze eiwitinteractie kan worden gezien als een sleutel die in een slot past, waarbij de exacte driedimensionale vorm van het eiwit essentieel is voor de binding. Dit proces is recentelijk in detail bestudeerd door wetenschappers, zoals Albert Hek van de Universiteit van Utrecht, die met behulp van geavanceerde apparatuur eiwitten tot op atomaire schaal kunnen analyseren. Zijn laboratorium is uitgerust met apparaten die in enkele uren duizenden eiwitten kunnen sequencen om hun rol in de cel te bepalen. De ontwikkeling van mRNA-vaccins, zoals die tegen COVID-19, is gebaseerd op het nabootsen van natuurlijke processen waarbij cellen instructies krijgen om specifieke eiwitten te produceren. In het geval van deze vaccins bevat het mRNA de code voor het Spike-eiwit. Eenmaal in de cel, wordt het mRNA vertaald naar het Spike-eiwit, wat het immuunsysteem prikkelt om antistoffen te produceren. Deze antistoffen binden zich aan het Spike-eiwit van het virus wanneer het lichaam later wordt blootgesteld aan het virus, waardoor het virus niet langer in staat is om cellen binnen te dringen.

De kennis over eiwitten gaat echter verder dan alleen ziektebestrijding. Elke cel in ons lichaam bevat duizenden verschillende eiwitten die samenwerken om essentiële functies uit te voeren, van celreparatie tot signaaloverdracht. Deze eiwitten zijn niet statisch; ze bewegen, binden en laten los, wat een dynamisch netwerk van interacties creëert. Dit netwerk is wat ons levend houdt en ons in staat stelt om te reageren op veranderingen in onze omgeving. Eiwitten zoals de zogenaamde 'grijparmen' in de hersenen spelen bijvoorbeeld een rol in het doorgeven van signalen tussen synapsen. Dit proces is van essentieel belang voor cognitieve functies zoals geheugen en pijnperceptie. De eiwitten aan de uiteinden van synapsen moeten elkaar herkennen en zich sterk aan elkaar binden om een signaal door te geven, een interactie die wordt vergeleken met een complexe sleutel- en slotmechaniek, maar dan op een veel verfijnder niveau. Concluderend, de vooruitgang in ons begrip van eiwitten heeft ons niet alleen geholpen om ziekten beter te bestrijden, maar heeft ook bijgedragen aan de ontwikkeling van geavanceerde biomedische technologieën. Het vermogen om eiwitten op moleculair niveau te analyseren en manipuleren biedt hoop voor nieuwe therapieën en een beter begrip van ons lichaam. Het is duidelijk dat eiwitten veel meer zijn dan de 'drap' in een ei; ze zijn de stille werkpaarden van ons bestaan die het verschil maken tussen leven en dood.