j'avais pas qu'une femme et le mouillé que c'était déjà comment il fait notre chatte en fait personne c'est en vrai tu sais pas comment ça fonctionne en bas tu sais pas que la lubrification ça aide même si preen ce mois je l'appris à 26 ans j'étais choqué je dis à mes garçons ils sont capables de raconter leur pénis parler de leurs couilles et tous nous on sait même pas en fait comment ça marche il voyait à la télé les meufs et avait rien qui fait tout le temps en fait pourmoi c'était nul coin null null null la comparaison avec ce que je ressentais tout seul je les ai vécus comme une arnaque franchement pour moi sexualité gala arnaque la pénétration c'était pour lui à part les dix premières secondes ou bonta le plaisir de la pénétration mais après tu attends qu'il prenne son pied quoi enfin parce que les gars franchement des fois qu'ils sont là ils se masturbent en toi coincé cru mais mais c'est un peu ça enfin au bout de plusieurs années de relation quand mêmeavec mon action je lui dit écoute j'ai pas de plaisir sauf quand tu me fais des kuni donc le deal c'est ok mais il faut montcuq ni la pénétration c'est pour toi tu finissais pour moi et puis voilà [Musique] le plus souvent dans l'histoire anonyme était une femme les bras se sont levés les bouches sont exclamés maintenant il faut léman salir toute la ville de brasov c'est tout le temps offert le féminisme est une révolution par un réaménagement des consignes mari un peu de casse de soipar charlotte bien aimé épisode 18 sexualité des femmes la révolution du plaisir il y a des hasards étonnant alors même que je me mets à écrire sur le plaisir sexuel des femmes je suis en train de perdre ma voix est ce une coïncidence ou en aveux de ma difficulté à savoir quoi vous raconter de mon expérience et de mes réflexions sur le sujet j'aimerais comme d'habitude vous confier un bout de ma vie mais jusqu'où aller que dévoiler de ma sexualité est pourquoi je ne suis pas particulièrement pudique et je croisfortement à la portée politique du partage d'expériences et pourtant concernant la sexualité quelque chose résiste est ce une onde intériorisé ou un choix de préserver mon intimité suis imprégné de tabous millénaire ou est ce simplement envie de mettre des limites je n'en sais rien en tout cas j'ai fini par trouver un début de réponse en lisant un entretien qu'a accordé simone de beauvoir à alice soir their en 1983 ce jour là simone de beauvoir déclare vouloir dire aux femmes comment elle avait vécu sasexualité elle raconte que si autrefois ne l'a pas fait c'est parce qu'elle n'avait pas compris la dimension de l'importance de cette question il a nécessité de la franchise individuelle mais elle poursuit en expliquant que pourtant elle n'en parlera probablement jamais parce qu'elle n'est pas la seule à être concernés mais aussi des personnes qui lui sont très proches je me retrouve dans ses paroles ce que je peux vous dire cependant c'est qu'il me semble que j'ai vécu jusqu'àrécemment sans mots je me suis très peu interrogé sur mes désirs mais plaisir mes fantasmes ils sont restés comme caché derrière un voile engourdi comme s'il s'agissait de quelque chose de naturel à ne pas questionner aussi j'en ai très peu parlé avec mes amis mes soeurs mes amours alors même que le féminisme prenait de plus en plus de place dans ma vie il m'a fallu du temps il m'en faut encore pour me redécouvrir pour assumer mes envies et les possibilités infinies non exploit dansun article intitulé le plaisir contre 1 paru en 2010 dans la revue nouvelles questions féministes les autres il explique que la recherche d'une sexualité libérée des risques de grossesse dénonciation des violences sexuelles et de la contrainte à l'hétérosexualité ont été et sont encore les thèmes essentiels pour la lutte féminine et ont permis dans une certaine mesure aux individus de vivre leur sexualité pour le plaisir mais ces luttes n'ont pas pour autant fait disparaître la symétrie entre les sexesdans la sexualité c'est cela que j'ai voulu interroger à mon tour quelle égalité possible dans l'axé au plaisir sexuel pour commencer j'ai demandé à chloé et manon 37 ans de me raconter leur découverte de la masturbation mon premier souvenir de masturbation ils vont se faire vraiment très bien et c'était pas du tout en lien avec du porno c'était dans un film assez mainstream que mes parents avaient laisser regarder un après midi dans ce qu'on appelait la petite pièce qui étaitune pièce tout petit sou il y avait une vieille télé qui était celle de ma grand mère donc il ya un film qui se déroule et puis tout d'un coup au milieu du film il ya une scène de sexualité assez intense et là tout d'un coup j'ai ressenti une énorme chaleur je comprenais pas du tout ce qui m'arrivait et franchement c'était un moment un peu de panique dans les premières secondes monsieur le sujet cru que j'avais un problème que j'étais malade j'ai failli sortir pour allervoir ma mère et lui dire mais y'a un truc qui va pas fin j'ai vraiment hyper chaud au chant sueur je comprends pas ce qui m'arrive et donc j'ai senti que là où ça brûlait le plus c'était au niveau de mon sexe en fait donc j'ai commencé à toucher ça faisait pas grand chose parfois ça faisait même un peu mal et tout est là il y avait un coût 5 était sur le canapé à côté de moi j'ai des prix et j'ai commencé à me frotter avec le coussin et là j'ai éprouvé du plaisir et de manière non plus très trèsforte et à la fois c'était agréable et en même temps c'était complètement déstabilisée en quoi c'est à dire qu'encore aujourd'hui j'en ai le souvenir comme d'une sorte de fulgurances quoi quelque chose de très plaisant mais en même temps presque violent en fait et qui fait une sorte de déflagration à l'intérieur de mon corps et mon esprit et je sais pas du tout ce qui m'arrive pendant très longtemps j'ai mis aucun mot là dessus alors que je savais ce que c'était la masturbationmasculine j'en avais entendu parler j'en avais une représentation visuelle et je me rendais pas compte que c'était en quelque sorte l'équivalent alors au fur et à mesure j'ai commencé à reprendre cette image là et a essayé de la repasser dans ma tête et là je sentais que même si c'était moins fort il y avait quelque chose que j'étais incapable d'appeler d'excitation qui revenait et donc progressivement j'ai commencé à me masturber toujours avec la même technique c'est-à-dire avecun coussin c'est vraiment pendant des années ça a été ma technique jusqu'à ce que je comprenne que je pouvais utiliser mes doigts à la place du coussin mais c'est venu je pense ça m'a bien pris 5 6 ans en fait moi dans ma famille la sexualité c'est quelque chose dont on ne parlait pas à part pour tenir un discours de prévention et pour nous mettre en garde sur la question des violences sexuelles du viol de la pédophilie et moi j'ai été très marqué par cette représentation quoi se direque la première manière dont j'ai eu une représentation de la sexualité s'est associé à la violence sexuelle des hommes en fait sur les femmes et les enfants puis de l'autre côté il y avait la sexualité reproductive hétérosexuels et entre les deux bancs y avait rien quoi donc autant dire que la sexualité qu'est la mienne aujourd'hui c'est à dire une sexualité de femmes lesbiennes ça n'existait pas en fait sexualité avec des femmes et sexualité auto sexualité c'était en dehors de ce qui estconcevable en fait je ne m'étais jamais touché avant mai 1,2 23 un truc comme ça c'est arrivé bien après mes premières expériences sexuelles avec des hommes j'osais pas je crois je crois qu'il y avait une sorte de blocage c'est tellement je sentais que c'était tellement puissant je me lève m'interdisait de le penser je crois que c'était jusqu'à ce point là j'avais cette image que la masturbation c'était la sexualité des gens qui n'ont pas de sexualité c'est à dire on se masturbeparce qu'on n'a pas quelqu'un avec qui on fait l'amour et il ya eu ce fameux déjeuner chez mes parents qui est un moment charnière dans ma vie je pense où il y avait donc mes parents une amie de mes parents et la fille de cet ami de mes parents et à un moment la fille de cet ami mes parents qu'il y avait deux en moins que moi qui ai une fille extra il ya beaucoup de handicapés en plein milieu du repas entre le fromage et les céréales y abat mois hier soir je me suis masturbé et donc je me suis tournévers elle et je lui dis ah bon d'accord et donc sa mère se tourne vers moi et me dit oui je lui expliquer un peu comment ça marche c'est hyper important de se connaître j'espère que tu te masturbes j'ai pris un air un peu généreux et donc elle a vu que non et elle m'a dit il faut il faut vraiment il faut même si t'es pas attiré par safé fait le fais le pour toi fais le pour tes partenaires fait le comment devoirs du soir mais fait le quoi elle avait cassé cette digue de l'interdît enfait d'un seul coup c'était une injonction je crois que j'avais besoin d'une injonction en fête est donc le soir même dans mon lit j'ai commencé très mécaniquement à mettre mes mains sur mon sexe lorsque j'avais fait de ma vie et puis un truc qui monte qui monte et qui est montée puis là j'ai fait à ok d'accord c'est ça un organisme c'était un peu comme si j'avais vu la vierge et que je voulais diffuser la bonne parole et donc j'ai commencé enfin ça une digue avait sautéet je n'avais plus aucun interdit sur la parole donc j'allais voir toutes mes potes en leur disant mon dieu mais c'est extraordinaire enfin tu connais ça a donné lieu à des discussions magnifique soit avec des amis qui me disaient mais bien sûr ça fait 15 ans que je me masturbe j'ai commencé à 6 ans et j'ai pris conscience de ce non dits entre les femmes en fait on n'en parlait pas je me disais mais pourquoi personne ne m'a rien dit pourquoi toi ma meilleure pote tu m'en apas parlé pourquoi tu m'as pas dit il ya ce truc extraordinaire et après il ya d'autres amis celle inverse qui m'ont dit ah bah non je me suis jamais m'assure vg10 mais vas-y aussi c'est trop bien vas-y quoi et puis qui deux jours après revenez me voir en me disant voilà ma non merci on ne doit avoir que découvrir ça et c'est là que j'ai couché commencé à me dire mais il faut qu'on parle il faut qu'on parle [Musique] haute tension je suis survoltée la vitesse et lacommunion je rêve ou bien attraper je mets pouze or rien n'existe on frappe impossible mon doit se marrer le grand mariage pour la grande absence la terrible divagations sans paroles on frappe on frappe impossible je m'en vais retrouver quasi fait on crie devant apporte la catastrophe je lai dans le corps on ciel a frissonné ne m'appelez pas je plonge quelqu'un en danger devant ma porte je tuerai si je devais ccgt l'été je suis quelques gouttes de pluie je me meurs de gratitudeune fleur ouverte une fleur ému une fumée se baladant mois on se jette sur ma porte on a hurlé moment je voulais dire impossible mes pieds des nymphéas pourriture tu te répond le grand envahissement dames interrompez pas ne frappait pas de crier pas maman de gauche [Musique] ma tout neuf sur la table mais fragile tu m'a sorti des limbes violette leduc la folie en est [Musique] [Rires] [Musique] en 2006 date de la dernière grande enquête sur la sexualité en france 91 % des hommes disaient avoir déjà pratiquéau moins une fois la masturbation contre 60% des femmes et 40 % des sommes déclarées se masturber souvent ou parfois dans les douze derniers mois contre 18 % seulement pour les femmes ainsi même si les choses ont beaucoup évolué depuis les années 70 notamment pour les femmes si les répertoires sexuels se sont diversifiés comme la pratique plus régulière des rapports oraux génitaux par exemple la différence entre les sexes reste encore extrêmement marqué concernant la masturbation pour nathalie bajos sociologues et démographescette pratique n'est pas encore socialement banalisée pour les femmes elle est empreinte d'une certaine forme de stigmatisation parce qu'elle reste complètement déconnecté des enjeux reproductif de la sexualité même si grâce à la contraception et à l'avortement il ya une dissociation très marquée entre sexualité et procréation pour autant dans les représentations ça reste un enjeu très fort parce que le rôle social des femmes même si des choses évoluent reste celui d'agent reproducteurs et on a un clivage entrela sexualité masculine est ta sexualité féminine qui reste extrêmement structurants aujourd'hui qui oppose d'un côté une sexualité féminine qui est renvoyée au registre de l'affectivité de la convivialité d'une part et de l'autre une sexualité masculine qui elle est pensée comme étant beaucoup plus physique donc une espèce de sexualité un peu qui renvoie un corps machine et donc ses représentations sociales dominantes elles ont forcément un impact sur la manière dont les femmes vivent leursexualité et finalement ce qui est renvoyé aux femmes c'est la nécessité d'inscrire la sexualité dans une sexualité pénétrent hâtives mais l'idée qu'on puisse avoir du plaisir dans une sexualité complètement nos pénétrent hâtive ses vues comme des préliminaires ou un palliatif mais ça peut pas être pensé manière autonome et ça rentre tout à fait la masturbation entre tout à fait dans dans ce schéma là cette injonction à la sexualité pénétrent hâtive a aussi pour conséquence la longue invisibilisationdu clitoris alors même que cet organe uniquement dédié au plaisir est connu et nommé depuis longtemps dans leur livre la revanche du clitoris maïa mazaurette et damien masclef évoque même une excision culturel dont le résultat n'est pas loin d'être l'équivalent d'une excision physique puisque de nombreuses femmes et hommes n'envisage pas que la stimulation du clitoris sans recours à la pénétration puisse permettre d'atteindre l'orgasme parmi les grands exciseurs des sociétésoccidentales freud et ses théories psychanalytiques même s'il fait partie des réformateurs qui à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle ont théorisé la sexualité dans une version plus positive en affirmant que la sexualité de l'adulte et de l'enfant étaient des éléments normaux du développement de l'individu il le fait en écartant le plaisir féminin comme l'a expliqué l'historienne delphine garder la théorie qu'il met en place est une théorie qui est asymétrique qui reste quand même centrésur le masculin comme référent le développement psycho sexuel de la petite fille la jeune femme finalement est considéré comme étant en un sens infantile s'il reste sur ce qu est ce qui est défini comme un stade infantile de la sexualité qui la sexualité l'autoérotisme la finalité de la sécurité étant quand même la vie reproductive et maritale il y à cette idée que l'accomplissement sexuelle de la femme doit être dans l'ordre du vagin et sauvage art ne sera jamais non plus un penny stock tout est structuré autourde l'idée du manque aille donc ya l'idée que les femmes sont toujours dans l'absence le mans clan - c'est étonnant parce qu'en même temps justement paradoxalement le clitoris est un an plus les tannants plus parce qu'il ne fonctionne pas dans le système d'homologie structurale qui avouent qu'ils existaient entre le en occident et ailleurs entre le pénis et le vagin ce qui est important c'est de penser que donc pour les anciens depuis les grecs jusqu'au xviiie siècle le féminin et l'inverse à l'intérieur du masculin il y a une idée de continuum en un sens et donc dans ce système le clitoris et un en plus puisqu'il ne permet pas d'établir cette correspondance terme à terme donc le clitoris on ne sait pas tellement quoi en faire on va avoir l'idée que le clitoris est un organe qu'il faut enlever parce que c'est un organe qui permet de pénétrer d'autres femmes de donner du plaisir à d'autres femmes donc finalement peut-être ce qui fait le plus peur avecle clitoris c'est pas tant qu'il soit un organe d'auto érotisme qu'un organe qui transgresse les normes de qui donne du plaisir à qui donc ça c'est ce qu'on voit plutôt en occident 16e 17e 18e et puis on peut le voir encore on peut avoir d'autres choses au 19ème jusqu'au début du 20e siècle aux états unis avec des excisions médicales qui ont existé en occident donc on a eu des médecins qui ont donc excisées des femmes dont on pensait qu'elles étaient atteintes depathologies psychiatriques en quelque sorte enfin qu'il y avait à des comportements sexuels inappropriés pour la société de l'époque un de bastia bastion répéter lymphoma nymphomanie maniaque etc c'est pas des choses qui sont massives 1 mais ce sont des pratiques qui ont existé c'est important de le savoir parce qu'on pense que toujours que l'excision c'est la pratique des autres mais ça n'est pas le cas historiquement ce n'est pas le cas au fond quand les anthropologues symbolique oustructuraliste travail commence à travailler dans les années 50-60 sur le sens de l'excision donc souvent est ce qu'il met à jour ses lycées cette notion cette idée que le clitoris est en fait quelque chose qu'il faut enlever pour permettre à la femme de devenir femme pour assigner socialement la femme à son être femme depuis de nombreuses années les militantes féministes lutte contre l'excision qu'elle soit physique ou culturelles elle dénonce l'absence de représentation du clitoris dans lesmanuels scolaires elle colle des dessins du sexe féminin sur les murs des villes créé des compte instagram pour en parler en france la chercheuse indépendante odile fille au met au point une représentation 3d du clitoris disponible pour toutes et tous quelques années avant odile buisson et pierre foldès réalisé une première échographie du clitoris pendant l'orgasme on découvre son volume intérieur et à quel point ses ramifications innerve tout le vagin on apprend l'existence d'un complexe [ __ ] rideau vaginale mêmes'il reste encore beaucoup à découvrir notamment parce que le plaisir féminin intéresse peu la recherche scientifique ces informations permettent de venir confirmer ce que anne que tu disais déjà dans son article le mythe de l'orgasme vaginal en 1970 à savoir que clitoris et vagin sont liés tous les orgasmes ne partent pas nécessairement du clitoris il existe des zones de plaisir partout ailleurs dans le corps nous en reparlerons plus loin mais rappelé qu'il n'existe pas deux orgasmesdistincts l'un vaginale et l'autre clitoridien moins important et fondamental parce qu'aujourd'hui encore beaucoup de femmes pensent être anormal ou frigide si elles ne parviennent pas à atteindre l'orgasme par pénétration comme ce fut le cas pour anne 26 ans j'ai rencontré mon premier copain à 14 ans et donc à 15 ans j'ai fait ma première fois qui s'est globalement bien passée fin c'était pas extraordinaires comme toutes les premières fois je crois et en parallèle en fait j'ai commencé àla fin je sais pas un jour sous la douche j'ai mis le pommeau de douche sur mon sexe et c'est là que j'ai eu mon premier orgasme en fait cette chose qui me faisait vraiment du bien c'était une sensation que je rêvais pas du tout à voir avec mon copain actuel et je me disais tout arrêt de travail tend pommeau et il faut que tu es un orgasme avec la pénétration en fait très vite on a pratiqué le sexe oral quand même donc pendant les cunnilingus j'adorais ça mais j'avais ce petit blocageen fait j'avais toujours l'impression que mon sexe était sale qui sentait mauvais ou que je mouillais trop des choses comme ça toujours dans ma tête il y avait une petite voix qui me disait mais c'est dégoûtant à sa tête juste devant c'est ce truc affreux il en train de vivre une expérience horrible et donc je peux pas me laisser aller comme je me laisse aller tout seul quoi et du coup je me laissais très peu faire en fait et après tout de suite je relevais sa tête pour enchaîner sur une fellationdisons que lui c'était automatique à chaque rapport sexuel je faisais une fellation c'est pas la sensation la plus agréable du monde après j'aimais bien faire ça mais là c'était peut-être un peu trop après il y avait la pénétration et là je ressentais vraiment rien me disais mais je comprends pas je suis nul pourquoi j'arrive pas à te faire jouir tout tous mes copains arrive à faire jouer leurs copines et c'est donc j'ai senti que ça lui ferait plaisir à lui d'abord de me faire jouer mais ça nevenait pas faim et donc au bout d'un moment j'ai décidé de simuler en fait et je crois qu'au bout de trois ans de relation je me suis dit j'en ai un peu marre là de faire semblant et donc je lui avouer que je simulais depuis trois ans et donc là ça a été un énorme coup dur pour lui parce qu'il y avait cette idée de mensonges aussi qui était assez difficile il m'a vraiment dit bah en fait il faut vraiment que tu apprennes à te connaître toi même parce que tu ne te connais pas assez c'estpour ça qu'on que tu jouais pas en fait en fait non c'est moi je voyais avec le pommeau de douche ça prenait parfois 20 secondes c'est juste qu'il faut vraiment prendre le temps de découvrir le corps de l'autre et c'est moi en soi comme je l'aï rencontré je n'avais aucune expérience non plus avec tout ce qui était masturbation masculine fellation et tout et j'ai appris et je vais poser des questions je lui demande et ça c'est bien est-ce que ça c'est pas très bienet c'est enfin j'ai essayé tout sur lui c'était vraiment comment te combler au maximum convaincront plaimont mon homme j'ai même eu ce plaisir d'apprendre j'avais envie d'être un peu experte du plaisir masculin en fait et lui non suite à cette discussion en fait j'ai senti y avait encore plus dangereux au niveau de sa fierté et donc j'ai simulé d'autant plus j'avais lu dans un magazine je ne sais plus lequel que si on exagérerait le plaisir qu'on avaitpendant un rapport sexuel on pouvait jouir parce que ça nous excite et nous mêmes et ça voilà mais en fait je pense que vraiment inconsciemment c'était vraiment pour le rendre fier et pour taire un peu mon insatisfaction en fait [Musique] il répète qu'il voudrait qu'elle jouisse elle ne peut pas il manie le sexe trop fort elle pourrait peut-être si lui caresser le sexe avec la bouche elle ne lui demande pas c'est une chose honteuse a demandé pour une fille elle ne fait que ce dont il aenvie ce n'est pas à lui qu'elle se soumet c'est à une mois indiscutable universelle celle d'une sauvagerie masculine qu'un jour ou l'autre il lui aurait bien fallu subir que cette loi soit brutale et sale c'est ainsi [Musique] asnières nos mémoires d'une fille [Musique] et aussi pendant cette période là avec mon copain ce qui était assez difficile c'était que il m'a fait comprendre plusieurs fois que j'étais beaucoup plus excitante et que c'était vraiment mieuxde prendre soin de soi jusqu'à porter des sous vêtements hyper sexy tout d'un coup à partir de wei 15 16 ans j'ai commencé à acheter des sous vêtements j'ai acheté presque que ça des dentelles des strings des porte jarretelles des bodys idée c'était vraiment quelque chose qui était devenu hyper important pour moi puis c'était des trucs qui sont vraiment pas confortable le body donc souvent le bouton et pile au niveau de la vulve j'ai commencé à avoir des petites infections surtout que les acheter surdes sites pas trop cher ou et je m'imposais ça parce que sinon j'étais vraiment pas sexy donc en fait je suis resté huit ans avec ce mec au bout d'un moment ça commençait vraiment à me travailler de me dire que j'avais pas d'orgasme par rapport à la pénétration par chance vu que ça faisait hyper longtemps que voulait qu'on était ensemble on a décidé de se mettre en relation libre on se disait ben on est quand même hyper jeune et je crois qu'on va rester longtemps ensemble donc autant ne pasavoir de regrets plus tard et expérimenté plein de choses et donc là j'ai eu plusieurs partenaires j'ai eu des partenaires beaucoup plus vieux j'ai eu des histoires d'une nuit d'autres qui ont duré plusieurs mois etc mais toujours pas de relégation j'avais hâte de partir de de la chambre pour pouvoir m'éclater tout seul en fait on m'a jamais touchée pendant la pénétration et de la masturber devant quelqu'un à l'époque c'était c'était impossible c'était trop honteux dej'étais vraiment pas prête à ça en fait je l' ai découvert des années plus tard que c'était possible pour nous aussi de dire c'est ça qui me fait plaisir c'est ça qui me fait plaisir mais y est à l'époque c'était c'était impossible comme anne beaucoup de femmes ont des difficultés à atteindre l'orgasme par pénétration d'un pénis c'est aussi ce qu'on peut observer nina fort et jelena père et qui ont rencontré des centaines de femmes durant plusieurs années dansle cadre de l'actualisation du livre notre corps nous mêmes un classique féministe écrit en 1970 ouvrages et la fois empirique et scientifique sur le corps des femmes mina et jelena m'ont rappelé que 95% des hommes déclarent avoir un orgasme pendant les rapports avec pénétration contre 65% des femmes alors qu'elles sont 95% a déclaré atteindre l'orgasme grâce à la masturbation que ce soit plus difficile de faire jouir des femmes que de faire 2 le joueur des hommes c'est une idée reçue très répandue et c'esttotalement enfin en contradiction avec effectivement ce que montrent les statistiques globalement ans quand elle se masturbe les femmes n'ont aucun problème à atteindre l'orgasme est par ailleurs c'est très rapide et ça aussi c'est une autre idée reçue que chez les femmes ça prendrait 30 à 40 minutes et que chez les hommes ça prend deux à trois minutes et c'est ces chiffres là qui sont donnés dans des spectacles vus par des centaines de milliers de personnes comme les hommes viennent demars et les femmes de vénus alors que la plupart des femmes qui se masturbe atteignent l'orgasme si elles le veulent en quelques minutes voire quelques secondes suivant la technique utilisée donc c'est vraiment masquer le problème de d'un rapport hétérosexuel qui n'est pas basée sur le plaisir des femmes qui est basée sur le plaisir des hommes or le naturalisant comme un écart biologique entre les hommes et les femmes dans l'accès au plaisir avec cette idée aussi que le plaisir desfemmes se seraient dans la tête et ça enfin chose c'est vraiment quelque chose contre lequel il faut lutter enfin genre on est tous d'accord hommes et femmes réunies que pour être pour avoir de la jouissance dans un rapport il faut se sentir à l'aise avec son partenaire est plutôt bien dans sa tête et que voilà tout tout tout se passe plutôt bien pour nous mais mais en fait le plaisir qu'il soit masculin ou féminin c'est en tout cas l'orgasme en tout cas c'est c'est typiquement français ladéfinition d'un orgasme c'est une réaction réflexe physiologique en fait non c'est à dire que c'est la stimulation de terminer terminaisons nerveuses qui engendre une contraction d une sensation de chaleur une augmentation du rythme cardiaque et ça il ya il ya quasiment pas plus mécanique que ça en fait et chez les femmes aussi les écarts d'accès à l'orgasme s'explique aussi par le fait que la sexualité féminine doit être avant tout dédié aux hommes comme me l'a expliquéludivine demol enseignante à l'université paris 8 et aux tris d'une thèse en cours sur la consommation pornographiques dans la construction identitaire genres et les adolescentes c'est un peu ce qu'on va retrouver par exemple dans les contes de fées c'est à dire que la princesse va offrir son coeur et sa sexualité au prince en échange de sa force et son courage c'est à dire que c'est un cadeau ça une fonction sociale la sexualité a une fonction sociale si on prend les raisons pour lesquellesles garçons on se déclare et regarder de la pornographie ça va être entre autres des questions de désir et de plaisir donc à peu près ce qu'on va retrouver aussi pour quelles sont les raisons qui les poussent à là alors première fois et rp naîtra tiff alors que les filles vont plus souvent déclarés pour regarder de la pornographie quand elle y accède par elle même ce qu'en plus elle on n'y accède pas de la même façon selon qu'on est un garçon ou une fille vont déclarer vouloir accumuler un savoir sexuelle parexemple dans mes entretiens quand je pose la question aux jeunes femmes bon alors et pornographie qui t'excite ces couacs sur garde comme pornographie toi j'ai énormément de mal alors faire parler de ce qu'ils vont les toucher elle par contre ce qu'elles vont me répondre c'est moi je regarde des vidéos avec telles pratiques sexuelles parce que c'est vrai que en fait je cherche à apprendre des choses donc par exemple je suis intéressé par les vidéos pornographiques sous la douche parce queje veux c'est vrai que l'on sait pas ce qu'ils comment faire sous la douche donc on va bien qu'en fait la question du désir et du plaisir et de ce qui vient nous toucher corporellement c'est quelque chose qui est toujours un peu poussé à l'écart c'est à dire que ben voilà faut avoir une sexualité épanouie voilà avec une certaine injonction mais sans se poser la question de caisse qui m'épanouit au fond ça se trouve c'est pas les orgasmes kim panne oui ça se trouve c'est juste de faire des bisouset des câlins et puis et puis c'est très bien il n'y a pas de souci tout ça on peut leur est incorporé dans le fait que le désir et le plaisir ce sont des notions qui sont pratiquement totalement absente des discours de prévention de santé sexuelle c'est à dire que on va vous dire comment ne pas avoir de mst comment ne pas tomber enceinte on dit aux jeunes femmes de je caricature mais pas tant que ça de faire attention avec qui accouche de bien choisir leurs partenaires une sacralisation de l'amour avec cette idéede si je laime il faut que je lui fasse plaisir et donc il faut que j'accepte certaines pratiques sexuelles ou certains par rapport sexuel c'est quelque chose qu'on va retrouver assez assez souvent par exemple dans l' enquête csf à la question avez vous déjà eu des rapports sexuels pour faire plaisir à votre partenaire et on va voir que les femmes répondent beaucoup plus majoritairement avoir des rapports sexuels pour faire plaisir à leur partenaire que les hommes non mais parcequ'elle est la socialisation aussi faim comment on éduque les petites filles de toutes petites à être aussi dans ce rapport de plaire de faire plaisir aussi qu'on nous propose toute la journée des corps de femmes érotisée à moitié nue partout on est habitués enfin on va au musée 90% des nues sont des femmes on n'a pas appris à érotiser le corps des hommes à quand la lingerie fine pour les hommes à quand tous ces stratagèmes de beauté et de mise en valeur du corps et 20 nous on passe des heures des années à essayerde se rendre désirable alors que les hommes un petit boxer un petit coup de dé haut et ça devrait suffire pour être désiré voilà notre rapport au corps aussi il peut pas il peut pas être sain et ça on le voit aussi dans les témoignages des femmes qui témoigne quand même ne pas mettre en pratique certaines positions sexuelles dans lesquelles par exemple on pourrait avoir certaines parties de leur corps qu'elle trouve pas attirante ou qui les rendent pas jolie ou désirable enfin donc c'esttout ça aussi qui se répercute dans nos sexualités donc en fait on nous apprend toute notre vie à être dans le contrôle de nos corps a rien laissé dépasser à être dans la retenue et magiquement il faudrait que dans la sexualité on oublie tout ça en laisse sur le pas de la porte de la chambre à coucher et puis qu'on arrive à se laisser aller à lâcher prise enfin je trouve que dans ce contexte là ce n'est pas très étonnant qu'après perpétue un peu cette dichotomie deux hommes désirant femme désirée sembledormir panda martyrs chemise nuire aux métamorphoses vaincu non ma chambre et redon là le char des comptines pour que m [Musique] pour castanet [Musique] après avoir passé huit ans ensemble anne et son compagnon décident de se séparer anne parent alors vivre un an à l'étranger [Musique] et l'ail une fille qui est ma board et on commence à s'embrasser pendant une soirée du coup on fait avec cette fille on est resté pendant presque un ensemble et là j'ai vraiment découvert un univers sexuellequi m'a complètement ont bouleversé j'ai trouvé ça tellement libre on pouvait explorer plein de parties de notre corps hyper différemment pour le coup j'avais cette expérimentation où elle a vraiment fait attention à ce que j'aimais doucement pas doucement à des moments un peu plus sauvage elle m'a aussi beaucoup pénétrer avec ses doigts mais en faisant des techniques vraiment différente que les mecs en mode juste va et vient j'étais beaucoup plus leadeuse que avec les mecset de me dire ouais j'ai trop envie de j'ai trop envie de toucher là et genre ça toujours été très violent dire qu'on avait vraiment envie de se faire hyper plaisir et que ce soit un peu joué aussi parfois mais c'était un accord entre nous deux mais plus en mode bah oui j'ai vraiment envie de toi et je suis hyper s'insère dans ma démarche donc je vais te montrer que j'ai envie de toi en fait même ce désir de la pénétration moins souvent je désire pénétrer ma partenaire parce queje sens cette cette intensité qui me prend déjà de jouir avec quelqu'un c'était une expérience totalement inédite pour moi parce que du coup je n'arrivais pas avant le fait qu'ils aient un regard extérieur sur moi ça me bloquer ou tout ça et après même au niveau des seins parfois j'étais à la limite de l'orgasme juste avec une stimulation des dessins je me suis jamais senti aussi femmes en fête enfin dans ma vie d'hétéro je pensais me sens hyper femme grâce aux rapportssexuels masculins parce que j'étais excité et c est là le fait de décrire mon corps il perd différemment je me suis dit mais en fait je me sens hyper femme est hyper adultes aussi comme ça [Musique] et nous avons effleuré survoler nos épaules avec les doigts chose de l'automne nous avons lancé à grands traits la lumière dans les nids nous avons inventé les caresses nous avons créé des motifs avec de la brise marine nous avons enveloppé de zéphirin jambes nous avons eu des rumeurs de taffetas aucreux des mains que l'entrée était récit notre cher nous mêmes notre odeur giclait notre le vent nos bulles notre pain et vient n'était pas certitude mais va et vient attitude je me perdais dans le toit d'isabelle quand même super 2 qu'il arrive et notre doigt pression sur quel mariage de vous des nuages nous et vert nous étions ruisselant m la valve en éclaireur ailes grises à nos pieds elle se reprit d'eliane se détend dire une clarté se propagea dans nos chevilles ce déferlement de douceurc'est fini j'avais bijoux [Musique] dieu l'accueille au duc [Musique] isabelle les femmes lesbiennes sont beaucoup plus nombreuses à déclarer atteindre l'orgasme lors d'un rapport sexuel que les femmes hétérosexuelles et en effet pour chloé la découverte de la sexualité lesbienne a été synonyme de grande liberté ce qui a changé entre la sexualité hétéro et la sexualité lesbienne c'est pas avant il y avait de la pénétration dans la sexualité hétéro et puis après on a plus dans la sexualité lesbiennec'est que dans la sexualité lesbienne dans un rapport c'est pas une obligation c'est une possibilité cette différence en fait pour moi il fait tout quoi c'est à dire que j'avais une facilité à exprimer mes limites et à exprimer mes besoins que j'avais jamais eu dans le cadre de la sexualité hétéro moi c'est ce qui m'étonne le plus alors je vais pas du tout généralisée mais moi dans tous les types de relation que j'ai eue que ce soient des relations de long terme ou juste des personnes avec quij'ai eu un rapport une nuit cette question du consentement elle avait toujours une place primordiale et je me souviens d'une fille avec qui j'ai couché juste une nuit à un moment j'ai arrêté sa main pascal alem pénétrer et elle même et s'est arrêté et m'a dit ah ouais d'accord attend on prend le temps comment tu te sens l'important c'est que tu te sens bien et je me suis dit mais c'est fou enfin on se connaît à peine on a trop bu il faut être clair et pourautant voilà on se découvre là cet instant et on est capable d'arrêter un rapport pour dire mais en fait est ce que ça va en fait est ce que tu te sens bien est-ce que c'est quoi les pratiques dont tu as envie et du coup la question de la pénétration en fait c'est lié à ça un rapport sexuel réussi ne s'articule pas autour d'une pénétration en fait contrairement à ce que je vivais à nommer un rapporteur ces témoignages ne doivent pas faire oublier qu'il s'exerce aussi au sein dela sexualité lesbienne des rapports de pouvoir et qu'il serait dangereux d'idéaliser ces pratiques au risque d'oublier la stigmatisation et les discriminations vécues par les femmes lesbiennes néanmoins pour la sociologue natacha chetcuti aux horowitz il est certain que l'invisibilité de la sexualité lesbienne on peut aussi être une force parce qu'elle permet de subvertir les scénarios hétéronormée de la sexualité les femmes lesbiennes développe aussi un rapport différent au plaisir pourbeaucoup de lesbiennes il ya une préoccupation du plaisir de l'autre c'est à dire que le pont beaucoup de femmes hétéros me décrivait le fait qu' il y avait en tout cas des moments où elle devait accompagner leurs compagnons pour accéder à leur propre plaisir maîtriser un moment donné le scénario sexuels s'étaient amenés à ce que le partenaire se dé conditionne de sa propre norme de sexualité chez les lesbiennes cette question-là n'apparaissait pas par contre il y avait l'idée que la préoccupation du plaisirde l'autre conditionner l'accès à son propre plaisir aussi que cette temporalité erotica les structures et par celle de temps ces offres le plaisir de l'autre et le plaisir à soi pour beaucoup de lesbiennes le scénario sexuelle se construit par une dissolution des genres c'est à dire les rolls associé au féminité masculinité l'une ou l'autre peuvent maîtriser le scénario y en a pas une qui fait l'autre qui fait pas bon je suis un peu rapide mais quand même alors que pour les femmes hétérosexuelleson pourrait dire que le contrôle de la sexualité passe par l'idée d'une égalité entre les genres qui est la garantie pour elle donne accès à leur propre plaisir à ne pas se départir du modèle de la différenciation des sexes mais trouvait à l'inter de ce modèle la différenciation des sexes un indice positif égalitaire mais à la fin de ce dire lesbienne je me suis tiré la conclusion suivante que la sexualité hétérosexuelle été conviés par une normande recentrer de la sexualité cette question de la pénétrationqu'hôpital comme lieu de définition et de la sexualité mais comme lieu de prescription des rôles sexuels d'un côté il ya une attente et de l'autre ya l'acteur donc ça c'est le dispositif sont pour parler du script culturel de l'hétérosexualité moi je suis frappé mais dans tous les films quand il ya une scène érotique entre nommer une femme qu'est ce qui se passe c'est toujours le même scénario culturel qui fonctionne en gros tu as une femme qui est plaqué compte un mur le mec le partenaire la pénètreet ça y est et c'est le summum de la tension érotique bon eh ben effectivement chez les lesbiennes cette espèce de scénario il fonctionne pas [Musique] pénétrez s'est passé à côté et fuir ses pensées qu'on fait l'amour alors qu'on s'en débarrasse j'ai le sentiment qu'on pénètre pour cacher les sexes ne pas les voir comme si c'était une honte c'est un aveuglement on croit être libéré en pénétrant en fait on se planque et on dissimule sa sexualité finalement la pénétration est un modeadapté au capitalisme panneaux journée volée par le travail par les angoisses et la compétition comme il y a peu de temps pour penser l'amour le pénis dans le vagin et pratique contient un certain temps c'est calibre et il y a un début et une fin bien précis on accomplit son devoir sans pensée et sans imaginer la société applaudi martin page au delà de la pénétration comment changer les scripts sexuelle comment subvertir les scénarios hétéronormée au sein même de l'hétérosexualité finalement comment sortir del'hétérosexualité comme régime politique ces derniers temps à la suite de nombreux travaux féministe plusieurs auteurs et aux tris invite à remettre en cause la centralité de la pénétration dans la sexualité a imaginé un au delà et un s'intéresser à tout le reste peut-être est-ce là un début de changement de décalage mais qu'est-ce que cela permet en termes de rapport au plaisir notamment pour les femmes c'est la question que j'ai voulu poser à pierre qui a longtemps vécu sa sexualitécomme une performance avant de découvrir d'autres pratiques j'ai été un mec était plutôt en couple là je parle de relation entre mais mes seize aimé aller 24 ans 26 ans j'habite encore chez mes parents donc quand on dort ensemble c'est les seules fois où on d'ensemble ou voilà dans ces moments là le désir était bas on est ensemble profitons-en on est ensemble par exemple sur un week end le premier soir va être tout feu tout flamme on est à fond veut tous du plaisir j'ai l'impression qu'on aime tous lesdeux et puis après il ya le rapport routinier le lendemain mme ou le surlendemain s'il ya une deuxième nuit ou un après midi où je ne sais c'est des rapports ou moi je vais être à l'initiative et où moi je cherche mon plaisir pas forcément le plaisir de l'autre et j'optimise est dans le sens où je sais qu'on va pas dormir ensemble pendant une semaine eh ben je vais profiter au maximum de ce temps là qu'on est ensemble pour avoir tout ce que je peux de charnel avec mapartenaire à ce moment là je le conscientiser pas comme ça à l'époque mais il y avait un truc où c'est du stock c'est du stock en fait je suis pas un ado ou un jeune adulte qui a une estime de lui au niveau de jeu fut un beau gosse fait tomber les filles comme je veux moi demain si je veux je pécho qui je veux j'ai vécu ma vie sexuelle vraiment comme si à moyen j'y vais donc en fait quand un couple profite d'un j'avais quand même le à je suis désolé post éjaculation undésolé c'était pas terrible désolé tapage oui désolé peut-être même ta pas eu de plaisir quand elle me déculpabiliser de ça en disant c'est pas grave et de la moi j'étais tranquille aujourd'hui je le vois comme ça je me rends compte que jean ravet d'un late abuse enfin tu as abusé à plein d'endroits parce qu'en fait est hyper égoïste mais c'était accepter pour moi et c'était admis je pense aussi pour elle que une fille dans un rapport sexuel avait moins de chance desatisfaction qu'un mec est celle c'était admis dans le rapport sexuel tel que je le connais c'est à ce moment là fin du rapport égale éjaculation de l'homme parce que de toute façon ils vendent plus après donc qu'est ce que tu veux faire c'était ça la norme donc derrière le plaisir féminin il était complètement secondaire parce que il y faisait pas partie des cases à cocher pour que ce soit défini comme un rapport sexuel j'étais embêté mais j'étais pas je me disais pas que c'était pas un bonrapport sexuel la deuxième catégorie de rapports qui du coup est le rapport quand je suis pas en couple et ses rapports là alors du coup alors là c'est c'est le rapport performatif au possible faut que choix endurant focale et du plaisir faut que demain si elle reparle de cette soirée là j'ai été un bon coup je dois être un partenaire sexuel différent et que elles se disent ce gars là je les rencontre et un soin et c'était un truc d'où la halle envie de donner du plaisir l epa sensuelle elleet pas fin elle n'est pas animé par une envie de lui faire plaisir et de l'âme et de données c'était une manière de renforcer mon ouais de renforcer mon estime de ce mois d'être plus viril d'être un vrai mec enfin je sais pas comment dire pas d'être un vrai mec mais d'être un bon mec d'être un bon coup d'être d'être une figure de porno en fait je suis puissant je suis puissant mais je suis tendre je suis à la fois attentionné mais sexuelle je suis je prends du pouvoir je suis unbon amant et quand je dis mon standard c'était le mec de films pornos c'était même pas forcément ça parce que je savais que même là dedans il y avait un truc qui puait je voulais pas être juste un mec hyper viril violent qui prend et et qui baisent je voulais être ce mec sensible et sexuelle mais c'était autant de moyens pour moi d'accéder à je suis le mec qui fait jouer à où je suis le mec qui donne du plaisir si je fais pas jure parce que je pense que dans ses rapports que je décris je faisais pasjouir ton désir m'embarrasse il dégouline sur mes vêtements je suis en apnée quand tu respires trop fort de quel espace je dispose pour vouloir ta peau quand tu consommes les trois-quarts de l'oxygène nécessaire à notre survie commune je préfère encore me branler je n'ai jamais eu l'intention de sauver le monde à part le mien j'ai envie de te caresser mais je ne peux pas je ne peux pas je ne peux pas qu'est ce que je désire quand je désire que faire de la sidération par la boucheles poils les arêtes saillantes des clavicules le vertige profond du contour de la fesse et la perspective de l'anus obnubilé par l'idée qu'à l'intérieur c'est chaud ça palpitant battement régulier je réclame et revendiquent toutes les odeurs possible je ne peux pas atteindre car la vie est un mystère irrésolu je voudrais être plus douce je voudrais plus de temps retourne toi elisa monteil et raphaël ou ternes rivière salle [Musique] et finalement le changement s'est opéréà avec la personne avec laquelle je suis maintenant dans le sens où nos rapports au départ du coup c'est vrai que la pénétration souvent au centre de nos rapports au début de notre relation jusqu'au jour où je sais plus si c'est elle ou si c'est moi qui avons vu ou lu lu un article sur sur internet sur le cheville âge un site un article qui parlait de pénétration pénétration des hommes par les femmes et donc on en discute etc on se pose question et tout et c'était envisageable pour moi je me sentais pasbousculés dans ma virilité ou dans mon hétérosexualité même de 6 ma partenaire me pénétrer donc en fait ça a commencé comme ça moi j'ai découvert que je pouvais avoir un orgasme sans éjaculer et puis même sans avoir d'érection en fait fin j'étais pénétrer j'avais du plaisir mais j'avais pas une érection folle et jusqu'à vouloir jouir mais ne pas évacuer ça aussi influer sur nos autres rapports sexuels qui du coup mais tpu la pénétration de moi sur elle au centre et où du coup on a commencé à avoir desrapports sans pénétration ou juste avec des caresses juste orale juste plein de rapports différents que j'ai commencé à appeler à part en fait est que j'ai considéré comme faire l'amour le fait d'arrêter en cours comme je disais tout à l'heure c'est pas forcément arrêté en cours c'est juste s'arrêter et on peut reprendre et on peut faire autre chose et on peut s'endormir on voit là et en fait ça mais plein de variantes l'orgasme masculin comme féminin est pasà atteindre forcément non plus comme un grand but ça apaise et de par moments être allongée et d'avoir ma partenaire sur moi alors que je suis sur le ventre c'est un endroit où en fait c'est elle qui est sur moi et c'est elle qui est maîtresse de son plaisir qui est maîtresse de mon plaisir qu'il va en fait moi je suis sur le ventre et je peux pas faire grand chose c'est à dire que le fait d'accepter cette posture l'a fait que en fait alternativement à des endroits l'un etl'autre on est parfois en posture de domination ou en tout cas d'initiative ou deux on est à l'écouté de tous les endroits de désir j'ai l'impression que ça nous a remis dans un rapport en tout cas un peu plus d'égalité en tout cas c'est ce que j'espère sur qui initie le rapport qui fait savoir son désir à l'autre comment on fait savoir son désir à l'autre comment on accepte que l'autre est peut-être pas envie à ce moment là aussi et c'est vrai que nos rapports j'ai l'impression sontsont plus équilibrés dans nos postures de domination quoi c'est à dire que ça a pas tout inversé comme ça à pas tous remis exactement en place c'est pas forcément très régulier en fait c'est à dire que c'est impossible le témoignage de pierre fait écho à des réflexions qui m'habite depuis un moment autour de l'éducation bienveillante et du travail du caire il me semble que si nos gars ont été éduqués avec plus de bienveillance si on leur apprenait le plaisir de l'écouté de l'autre et du donle respect de la lenteur peut-être pourrions-nous subvertir aussi la sexualité l'éducation bienveillante est encore trop souvent investis par les femmes et demande beaucoup de temps mais ne serait ce pas une force d'utiliser le travail du caire pour le transmettre aux garçons afin qu'il le réinvestissent dans leur sexualité sortir de la performance aussi de la quête de l'orgasme à tout prix et peut-être se recentrer sur la recherche de la jouissance personnellement ce sont ces relations làqui me semblent les plus fortes les plus intenses c'est aussi ce qu'a pu expérimenter manon qui après plusieurs relations plus ou moins désirés plus ou moins consenti est satisfaisante à rencontrer un partenaire en recherche et aller coûte quand on sent brazès était déjà ultra sexuelle quoi et avec lui j'avais des orgasmes à chaque fois voire way plusieurs il allait partout quoi mais aussi beaucoup de rapports oraux génitaux des caresses toute simple puis sur toutes les autres parties du corpsfin c'est peut-être même plus tôt avec lui que j'ai compris que j'ai compris qu'on pouvait prendre beaucoup de plaisir avec quelqu'un sans pénétration et aussi avec pénétration j'ai c'est comme si je devais dû me former à l'orgasme par pénétration je pense que j'ai eu d'abord besoin d'en éprouver par la masturbation et par le cunnilingus avant de pouvoir en éprouvés par la pénétration et puis un certain type de pénétration aussi pas le truc standards qu'on voit dans les films duva-et-vient hyper rapide c'est ultra désagréable j'ai aucune chance d'atteindre l'orgasme de cette façon là aucune plus celle en mieux c'est pas à la limite de l'inde du mouvement imperceptible moi ce que j'aime beaucoup dans les rapports sexuels très lent c'est que on est à l'écouté du moindre mini signe de l'autre et l'autre pareil je trouve ça vraiment très très beau j'aime beaucoup c'est une histoire à deux quoi c'est pas afin sinon jepréfère me masturber en fait c'est le rapport sexuel avec un homme c'est la relation qui m'intéresse parce que je pense que dans l'orgasme par pénétration en tout cas pour moi il ya une c'est aussi beaucoup lié à l'émotion d'avoir l'autre en soit c'est il est il est en moi où je l'en globe je suis autour de lui face et c'est cette émotion là qui est aussi très intellectuel qui joue à plein sur ce plaisir là en fait c'est très compliqué parce que de découvrir avec les années que lapénétration pouvais me procurer beaucoup de plaisir je me dis ah je retombe dans le schéma standard j'étais dans une déconstruction et c'est bien pratique pour tout le monde que je peux faire pénétrer au final donc c'est j'ai pas du tout envie que ça devienne une injonction à à prendre du plaisir à la pénétration je veux pas que ça devienne une sorte de la pénétration c'est l'aboutissement tôt enfin c'est ça m'a pris des années mais je ne considère pas que ce soitl'aboutissement en écoutant manon j'ai pensé à notre rapport au temps découvrir d'autres horizons demande de la disponibilité et motivés affective de l'investissement et dans nos sociétés qui a le privilège du temps comment accéder à ce temps lorsque le quotidien est fait de survie je me suis aussi demandé si changer les pratiques étaient suffisants en écoutant la fin de l'histoire d'anne après sa relation avec une femme elle a de nouveau été en couple avec un homme donc là j'ai recommencé à mettredes sous vêtements j'étais redevenu un peu la femme fatale qui connaît bien les partenaires masculins etc ça m'a complètement attraper en fait j'ai vraiment senti une sorte de force il me poussait à ce rôle là même si j'arrivais à plus assumer mon mon plaisir donc j'ai essayé de lui montrer comment toucher une femme comment la pénétration avec les doigts c'était vraiment cool aussi mais bon globalement il y avait quand même ce truc de préliminaires donc je faisais beaucoup de fellation nouveau etpénétration pourtant ce qui ce qui est bizarre c'est que j'ai vraiment beaucoup de désir sexuel même avec un mec est pourtant en général dans les faits c'est quand même eux qui prennent les choses en main et qui parce qu'ils ont un truc entre les jambes en fait au bout d'un moment je me suis sentie hyper brimés dans ma sexualité en fait parce que j'avais découvert une forme de liberté immense et donc j'ai eu de nouveau une copine donc là je suis en couple depuis bientôtun an j'ai l'impression que maintenant le fait d'avoir ce manque de liberté dans la relation hétéro ça pourrait être un point bloquant enfin il plaquait souvent mes mains sur le lit avant de me pénétrer en fait et ça malgré la diversité des partenaires c'est quand même revenu assez souvent de se dire en fait c'est moi qui te pénètre et voilà enfin c'était assez excitant aussi mais je sens que autant moi j'ai ce truc de 1 là il faut que je sois jaunies attirante parfaite hyper propres autantje sens que les mecs il faut vraiment associer le rapport sexuel un truc un peu sauvage ou et enfin je trouve qu'il ya quand même une une démonstration de force bah c'est comme quand on dit fâché pas mes potes masculin qui me disent a gelé démonté hier où les prises dans tous les sens enfin moi je pense pas que je dirais un jour d'un mec je les démonter quoi même si j'étais au dessus pendant rapport je dirais pas ça ça me viendrait pas à l'idée ou mêmes jeux les prix même je trouve ça même difficile de dire pourune femme je lui ai fait l'amour c'est plus les mecs qui disent je vais fait l'amour [Musique] loup quand je pense à toi jeu murray dit d'une façon inexprimable tout mon être cris vers l'amour l'amour c'est toi toi en tout des cheveux de brest est chère aux yeux profonds et d'où la tendresse consentante de tout ton corps la douceur merveilleuse savoureuse de ta salive la saveur de tascher secrète si enflammé les torsions de ton corps il me semble que je te pénètre partout même là où tule crains il me semble voir des soubresauts quand je te fait sentir que tu m'appartiens que j'ai droit sur toi droit de te mater de te faire souffrir droit d'anéantir ta fierté est à volonté il me semble voir ton orgueil fléchir est ta bouche me rendre hommage devant et derrière il me semble devoir déjà quand nous irons plus loin sur l'échelle de l'amour et que toutes les folies ouvriront leur écluses pour nous entraîner au courant de la passion lou tous les tours en de mon êtrerouleront en toi je veux te fatiguer de toutes les façons et que tu demandes grâce à ton amant qui ne te l'accordera que si ça lui plaît je t'adore je t'embrasse [Musique] guillaume apollinaire lettres à lou [Musique] ce texte d'apollinaire et le témoignage d'anne raconte à eux deux ce qu'andré à dvorkin décrit aussi dans son livre radical et magnifique coït elle y aborde la pénétration en l'intégrant constamment aux rapports de pouvoir pour nina fort nathalie bajos etnatacha chetcuti aux horowitz cette démarche est une priorité si l'on souhaite atteindre un jour une réelle révolution sexuelle c'est pas qu'une question de connaissance de son corps et de pratiques et de communication se croit qu'il ya quelque chose d'une docilité sexuels dont on ne se départit pas simplement justement en discutant parce que c'est vrai qu'on entend beaucoup dire l'importance et la communication c'est de discuter mais en fait quand on discute ça suppose qu'onait d'égal à égal au départ et il me semble que sur le terrain sexuelle on ne discute absolument pas d'égal à égal on est éduqué à érotiser une forme de soumission sexuelle qui finalement nous apporte si souvent beaucoup de plaisir et qui je crois nous empêche d'occuper ce rôle un petit peu d'inversion enfin d'inversion voilà où on déciderait du début à la fin de comment se passe le rapport et on l'arrêterait quand on a joui faut quand même posé la question de qu'est-ce qu'on nous apprend à désireret pourquoi c'est majoritairement des femmes qui désirent ces jeux qu'on appel de soumissions mais qui peuvent être des jeux de contraintes ou ou des jeux de violences envers elle-même et pourquoi ça excite plus les femmes que les hommes et j'ai ça je pense que c'est un travail d'érotisation qui est menée dès l'enfance et ses jeux j'appellerais ça presque de la propagande tellement que on nous représentent des dessins animés des allusions a finalement des jeux de contrainteson parlait de personnages disney féminin qui tentent elles sont attrapés par les poignets pousse des petits cris et moi je raconte toujours dans les discussions collectives que je me suis rappelé que avec des copines à l'âge de 8 ans on avait joué à se faire violer par des soldats entre guillemets et je me demande d'où ça vient et j'ai cherché en fait et je me rappelle avoir vu angélique marquise des anges avoir lu des bandes dessinées que j'ai relu adultes et où effectivement c'est très présent le viol de la fillepar des soldats avec des viols collectifs et où les femmes dans des situations de viols collectifs sont érotisée et en r de prendre du plaisir donc en fait moi enfant on m'a appris à désirer le viol et à mélanger violet jouissance donc c'est pas étonnant que les femmes désirent ça on n'a pas appris aux hommes à désirer la contrainte de la même façon donc je vois là il ya vraiment ces deux niveaux là qui sont interpellés mais on peut agir sur les représentations sans pour autant que le baby lisezd'apprécier certaines pratiques tant qu'il y aura des rapports inégalitaires entre les sexes dans la société que ce soit au niveau de l'engagement politique des responsabilités de la répartition des tâches des écarts de salaires etc on retrouvera des rapports de domination dans la sexualité enfin je crois que c'est à l'heure que de penser qu' il suffirait de faire une superbe éducation à la sexualité d'apprendre aux filles et aux garçons le sexe masculin ça fonctionne comme çaque le plaisir se provoquent de telle façon que pour les femmes ça se provoque de telles façons d'expliquer à tout le monde que y'a pas un modèle de sexualité que toutes les sexualités sont équivalentes même si elles sont différentes que etica pour autant ça va pas bouleverser fondamentalement me semble-t-il les rapports de pouvoir qui existe au sein de sexualité effectivement l'hétérosexualité est fondé à l'intérieur de rapports de domination pour ça que je pense que c'est pasattendre la question des normes qu'il faut réfléchir que la manière dont on peut évidemment bâtir une société hors de cette hétérosexualité comme système de référence le rêve évidemment mais ses pensées une société qui n'est pas régi par homme femme qui n'est pas structurée par ce rapport de forces fondamentales le jour où on arrive à penser que l'altérité ne se définit pas par la différence de sexe par hommes femmes par masculinité et féminité on des configurera les scénarios culturel lesimaginaires sociaux et donc la sexualité et en fait pour moi ça passe par des luttes collectives féministe mais même en fait sur d'autres terrains que la sexualité et je crois qu'aujourd'hui en fait on oublie à quel point le fait de se mettre en mouvement collectivement de joindre d'autres personnes dans la lutte c'est en soi quelque chose qui transforme notre rapport au pouvoir le fait de se sentir par exemple forte en parlant de sexualité à plusieurs en comprenant que d'autres ont le même vécu que nous c'estun pouvoir performatif un pouvoir de transformation de subversion assez important les filles formées vous a refusé formez vous à vous moquer d'eux quand on respecte pas vos désirs soyez forts ensemble découvrez explorer ne vous laissait enfin papa imposé de choses en fait et ça cette forme de fin de la docilité sexuelle elle se trouve à plusieurs elles se trouvent pas dans votre chambre à coucher quand quand on est seul face à la personne qu'on aime et qu'on a peur de blesser donc on n'aurait pas aboli le patriarcatpuisqu'il faut bien dire le mot on risque fort de quand on s'intéresse à la rrq sexualité de constater que les femmes ont plus de mal à jouer que les hommes [Musique] c'était le dernier épisode de la saison 2 d'un podcast à soi de charlotte bien aimé réalisé par samuel hirsch avec la voix de lord schapi kony et l'accompagnement éditorial de juliette amont à qui nous souhaitons la bienvenue merci à l'artiste coeur pour avoir accepté à diffusion de son titre féerie merci à camille froidevaux de maîtriseaux tris de la révolution du féminin à alexia blackwell dont le livre les dessous du plaisir sort ces prochains jours astellas des rendez-vous ckx caire et à john de jouissance club ainsi qu'à la librairie violette and co comme à chaque fois beaucoup de thématiques ont été effleurée il sera nécessaire d'y revenir plus en détail dans de prochains épisodes comme l'articulation entre bdsm et féminisme la sexualité masculine où les sexualité des hommes et femmes trans en attendant je tiens à prendre le tempstout particulièrement pour cet épisode de vous donner quelques pistes pour prolonger les réflexions parce que si ce podcast a été possible c'est aussi grâce aux échanges riches avec de nombreuses femmes qui travaillent sur ce sujet sous différentes formes et supports comme nina fort dont vous pouvez soutenir le film le plaisir féminin ou juliette droire qui organise à la rentrée la deuxième édition du festival des sexes et des femmes où il sera question de sortie de l'hétérosexualité je vous conseille aussi le guide d'autoexploration du sexe féminin de clarence edgar rosa vous retrouverez d'autres liens et d'autres recommandations sur le site d'arte et radio vous pouvez écouter un podcast assoit sur le site arte radio.com mais aussi sur l'application gratuite sur soundcloud deezer itunes ou apple podcast vous pouvez aussi nous suivre et nous écrire sur le compte twitter as tu un podcast et assoit sur le facebook d'arreter 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